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Edito : École hybride

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A l’instar de la santé, le secteur de l’enseignement et de l’éducation, lui aussi parmi les priorités les plus urgentes du Maroc dans les 15 prochaines années, ne saurait être réformé efficacement et durablement sans la mobilisation générale et surtout sans une synergie entre le public et le privé.

Aussi importants qu’ils soient, les moyens de l’Etat ne peuvent pas à eux seuls résoudre tous les problèmes et répondre à toutes les urgences aussi bien dans l’éducation que dans d’autres domaines.

Les arbitrages budgétaires sont malheureusement une donne constante et inévitable. Mais depuis des décennies, et face à la défaillance du système, le secteur privé a investi le champ parce que naturellement il y a senti des opportunités de business. Avec toutes les tares et les lacunes qui peuvent lui être imputées, le secteur de l’enseignement privé a rempli une mission et suppléé l’école publique pour former des générations entières.

Et quoi qu’on dise, un savoir-faire a été développé et des millions d’emplois créés dans l’enseignement privé. Certes, l’école publique doit impérativement retrouver son rôle central dans le rétablissement de l’équité sociale et l’égalité des chances. Et, paradoxalement, le secteur privé est en mesure de contribuer à cette révolution à condition, toutefois, que l’Etat jette rapidement de nouvelles bases en termes de législation, de régulation, d’encadrement et mette en place un modèle innovant pour des partenariats public-privé profitables à tous et en premier lieu aux jeunes générations…

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