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Edito : Le tourisme attendra…

© D.R

Une fois n’est pas coutume, mais la succession et l’accélération des événements et rebondissements au sein d’un secteur crucial pour l’économie, en l’occurrence le tourisme, ne peuvent pas passer inaperçues.

D’un jour à l’autre et d’heure en heure, la tension continue de monter, certes, mais c’est aussi et surtout tout le secteur qui s’approche dangereusement d’une déflagration qui risque de faire très mal. Indépendamment de savoir qui a raison et qui a tort, ce qui est d’ailleurs difficile à établir, une chose est sûre : les professionnels et opérateurs d’un secteur névralgique de notre économie sont en train de se donner en spectacle et, au passage, de renvoyer une image pas forcément reluisante. Pourtant, pour être par excellence une des vitrines de l’économie à l’international, notre tourisme, à travers ses acteurs, se doit d’être un modèle en matière de gouvernance. Or, l’on assiste depuis quelques semaines à un scénario des plus affligeants.

Depuis l’éclatement des hostilités, et jusque-là le grand bras de fer portait exclusivement sur des questions d’ordre «organisationnel» comme celle de savoir si la CNT devait rester externe ou rejoindre la CGEM. Ou encore la question de savoir si oui ou non les assemblées générales ont été régulièrement convoquées ou non et autres petites batailles de procédures. Et dans tout cela, pas un mot sur une éventuelle Vision pour le secteur, sur les perspectives, les défis à venir.

Faut-il en déduire que pour les opérateurs, l’avenir de leur secteur n’est pas la question prioritaire pour l’instant ?

Dramatique !

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