Editorial

Edito: Lire et écrire

© D.R

C’est une bonne nouvelle que de savoir que 1,8 million de Marocains ont bénéficié du programme de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées du pays.

Et ce n’est qu’un début puisque ce programme va continuer. Tant mieux. On apprend aussi que la télévision et Internet  ont aidé les citoyens marocains à apprendre et sortir des nasses de l’analphabétisme. On le veut bien. Mais  que l’on nous explique comment on peut être analphabète et se servir d’un ordinateur, d’un clavier et d’un écran pour apprendre ? De même pour la télévision.

C’est bien de regarder des programmes riches d’informations, de jeter un œil sur le monde et ses différentes cultures. Mais cela ne fait pas de nous des non-analphabètes pour autant. Lutter contre l l’analphabétisme, c’est apprendre aux uns et aux autres de lire et d’écrire correctement. Et au-delà d’une langue ou d’un idiome.

Aujourd’hui le Maroc a un défi de taille face auquel il faut des mesures urgentes. Selon des chiffres officiels, en 2013, 30% de Marocains sont analphabètes. C’est énorme. Et cela touche 50% dans le monde rural. C’est dire tout le retard que le Maroc accuse  à ce niveau. Tout passe par l’éducation et le savoir, dans un monde où la connaissance dirige tout. On sait donc ce qui doit être fait en urgence.

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