Il y a un an, à quelques jours près, les électeurs marocains étaient appelés aux urnes pour des élections qui se présentaient comme un rendez-vous crucial et pas du tout comme les autres scrutins qui les avaient précédées.
La conjoncture, marquée par les lourdes répercussions de la pandémie, a été un des facteurs d’influence, certes. Mais ce n’est pas tout. Plusieurs mois avant le 8 septembre 2022, et de manière plus prononcée durant la campagne, les Marocains ont clairement exprimé leurs attentes qui étaient nombreuses notamment sur quatre registres vitaux : le social, la santé, l’école et l’emploi. Et c’est bien à cause des maigres réalisations dans ces domaines durant près d’une décennie et l’espoir de les voir sérieusement attaquées que les électeurs ont exprimé leur choix. C’est aussi à juste titre si d’entrée de jeu, le gouvernement Akhannouch a choisi pour principal mot d’ordre de son mandat, l’État social.
Une année plus tard, l’exécutif semble être en droite ligne de son plan de bataille. La généralisation de la protection sociale est en mode accéléré. Pour la santé, un programme choc a été lancé avec des transformations attendues à l’horizon 2025. Sur le registre de l’emploi, le gouvernement a lancé très tôt des programmes comme Awarch et Forsa. Quant à l’éducation, enfin, et en plus de l’augmentation conséquente des budgets, le gouvernement a lancé effectivement les chantiers importants notamment ceux qui concernent le corps enseignant.
Pour l’instant, il est difficile de nier que le gouvernement est exactement dans la droite ligne de ce qu’il avait annoncé…