Nous sommes à la province de Chichaoua.
Il y a une semaine que cette adolescente de dix-sept ans a disparu de son domicile situé au douar Irhalen relevant de la commune rurale Ichamraren dépendant de la subdivision Mtouga. Ses parents ont frappé aux portes de tous les membres de leur famille dans l’espoir de la trouver chez l’un d’eux. Sans résultat. Soutenus par leurs proches et des jeunes du douar, ses parents l’ont cherchée dans tous les endroits où elle est susceptible de se rendre.
Mais toujours en vain. Bref, elle ne donne plus de signe de vie. Personne au douar n’a la moindre réponse puisqu’on ne l’a pas vue lorsqu’elle est partie de chez elle et du douar. Ses parents décident finalement de recourir aux éléments de la gendarmerie royale d’Imintanout et déposent une déclaration de disparition de leur fille. Depuis, les enquêteurs se sont mobilisés. Ils devaient s’assurer dans un premier temps qu’elle était encore en vie et si c’est le cas localiser le lieu où elle se trouve puis déterminer le mobile de sa disparition.
Il fallait attendre le jeudi 19 mai, après quatre jours de sa disparition pour qu’une information faisant état que l’adolescente venait de descendre d’un grand taxi au centre d’Ichamraren est parvenue aux limiers de la gendarmerie royale d’Imintanout chargés de l’affaire. Sans perdre une seconde, ils se dépêchent sur la station des grands taxis pour la retrouver et informer sa famille. Après les avoir accompagnés au siège elle leur révèle qu’elle a été détournée par un jeune homme de vingt-deux ans. Chez lui, au douar Agoutine relevant de la commune rurale Kouzemt dépendant de la subdivision Mtouga, elle s’est retrouvée face à face également avec son frère.
Sans pitié, tous les deux l’ont violée à tour de rôle. Arrêtés et soumis aux interrogatoires, les deux frères ont avoué leurs crimes avant d’être traduits, samedi dernier, devant le parquet général près la Cour d’appel de Marrakech qui les a placés en détention préventive.
