Restes humains découverts à Ben Ahmed : le mis en cause traduit devant la justice

Dès qu’il a quitté l’hôpital psychiatrique de Berrechid, après y avoir été interné quelques jours, l’homme qui a perpétré l’ignoble meurtre de Ben Ahmed (cf. notre édition n°5889 du mercredi 23 avril 2025) est devenu très agressif envers ses voisins du quartier Ghouida.

Âgé de cinquante-trois ans et père d’une fille, le meurtrier s’est mué dans le silence devant les limiers de la gendarmerie royale qui ont continué, mardi 22 avril, de chercher les restes du cadavre de la victime, âgée de cinquante-quatre ans, commerçant de matériaux agricoles. A ce propos, ils en ont trouvé juste à côté du lycée Al Ouahda et dans une fosse. Le mis en cause était un commerçant de légumes avant de souffrir de troubles psychiques, affirment ses voisins aux médias qui ont afflué sur la ville de Ben Ahmed. Devenu au fil des jours très agressif, personne n’a été épargné de sa violence. Après un simple malentendu avec la victime, il a fait semblant de lui avoir pardonné mais il l’a sauvagement tué.

Rappelons que des restes humains emballés dans des sachets en plastique ont été retrouvés, dimanche 20 avril, dans les sanitaires de la Grande mosquée de la ville de Ben Ahmed. Une enquête a été ouverte par les éléments de la gendarmerie royale. Le mis en cause a été arrêté et devait être traduit, mercredi 23 avril, devant le parquet général près la Cour d’appel à Settat.