Âgé de cinquante-huit ans, il s’est marié il y a dix ans, sans acte de mariage.
Il s’est contenté de la récitation d’Al- Fatiha, en présence de témoins, pour le célébrer et vivre, en compagnie de sa femme, une quadragénaire, dans son appartement situé à Tamesna relevant de la commune Sidi Yahya Zaër, à la préfecture de Skhirate-Témara. Quatre ans plus tard, leur foyer conjugal a été égayé par la naissance d’un bébé de sexe féminin, qui a actuellement six ans. Seulement, ce père de famille a ressenti dernièrement un changement dans le comportement de son épouse. Depuis, il a commencé à suivre ses pas, à vérifier, en catimini, ses appels téléphoniques. Mais, il n’a rien remarqué.
Et pourtant, il était rongé par le doute au point de ne plus pouvoir fermer l’oeil. Mais le mercredi 8 décembre il va s’avérer que ses soupçons étaient fondés. Après s’être rendu à son emploi, il a téléphoné plusieurs fois à sa femme, mais celle-ci ne répondait pas. Sans attendre il s’est rendu à son appartement pour voir ce qui se passait. Mais, elle ne s’y trouvait pas. Où pouvait-elle être allée ? La première chose à qui il a pensé est une baraque qu’elle possède dans un bidonville situé au centre de la région de Sidi Yahya Zaër. Dès qu’il y est arrivé, il a ouvert la porte pour y entrer et se retrouver devant une scène qu’il n’a jamais imaginé voir. Sa femme était en pleins ébats sexuels avec un jeune homme, la vingtaine à peu près.
Hors de lui, il a roué de coups de bâton sa femme et son amant. Si la première, quoique blessée, est arrivée à prendre la fuite, son amant n’a pas pu sauver sa peau. Il a succombé sous les coups. Le mari qui a pris la poudre d’escampette a été arrêté quelques heures plus tard par les éléments de la gendarmerie royale. Son épouse qui est gravement blessée est hospitalisée à l’hôpital Avicenne à Rabat.
