Refonte de l’activité de recouvrement de la CNSS

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) prépare la refonte de son activité de recouvrement. L’objectif étant de concevoir et de déployer un tout nouveau système d’information intégré et novateur. Les détails.

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a lancé un appel d’offres visant la refonte son activité de recouvrement et ce dans le cadre de sa transformation digitale. Ce projet vise à remodeler la façon dont sont menés les recouvrements au sein de la CNSS. Son objectif principal est de concevoir et de déployer un tout nouveau système d’information intégré et novateur. «Cette initiative ambitieuse vise à métamorphoser les pratiques actuelles en renforçant les capacités de gestion du recouvrement, en assurant une conformité accrue aux normes établies», explique la CNSS. Ainsi, l’objectif fondamental est de fournir une expérience utilisateur optimisée, facilitant un accès instantané à des données précises et actualisées, consolidant ainsi la pérennité et les services offerts par la CNSS. Le système d’information à venir pour les activités du Recouvrement sera déployé à l’échelle de tous les membres du personnel travaillant au sein de la direction du recouvrement du siège, ainsi qu’au sein des Perceptions rattachées aux 17 directions régionales de la CNSS. Ce système pourra également être consulté par des hauts responsables de la CNSS, leur permettant ainsi d’accéder à des informations spécifiques du système selon leurs besoins et responsabilités. A noter que le délai global de la mission a été fixé à 15 mois.

Les prestations attendues
Durant la phase de cadrage, le prestataire et la CNSS doivent définir clairement les objectifs, les contraintes, les rôles et responsabilités ainsi que le calendrier du projet. Vient ensuite la phase d’analyse et de compréhension des besoins. Dans cette phase, le prestataire doit travailler en étroite collaboration avec la CNSS pour comprendre en détail les besoins et les exigences du système d’information recouvrement. Le prestataire devra recenser toutes les parties prenantes impliquées dans le processus de recouvrement y compris les partenaires. Il devra recueillir les besoins et les exigences en menant des enquêtes auprès des différentes parties prenantes. Il devra également analyser le processus métier, identifier les différents scénarios d’utilisation de la solution et déterminer les contraintes. En outre, il sera chargé de proposer des solutions technologiques appropriées pour la solution, établir un plan de développement. S’agissant des mesures de sécurité, le prestataire devra identifier les risques auxquels l’application pourrait être confrontée. Durant la phase de conception et de modélisation des processus, le prestataire doit concevoir et modéliser les différents processus métier et workflows liés aux activités du recouvrement. Cette phase implique de définir les différentes étapes, les acteurs impliqués, les règles de validation , les délais, les notifications… Avant la mise en production, le prestataire doit effectuer des tests approfondis pour s’assurer que l’application fonctionne correctement et répond aux exigences spécifiées. Des tests d’intégration, de performances, de sécurité et des tests d’utilisation réelle doivent être réalisés. Après la réussite des tests de validation par l’application, il est impératif que le prestataire initie le processus de migration des données actuellement détenues par la CNSS. Il est important de souligner que la direction du recouvrement gère un volume conséquent de données, principalement stockées dans l’application existante sur une base de données Oracle. La réussite de cette migration, une fois confirmée, validée et officiellement approuvée par la CNSS, autorisera le prestataire à procéder au déploiement de l’application au sein de l’environnement de production de la CNSS. A noter qu’une formation est prévue afin de s’assurer que le personnel de la CNSS maîtrise pleinement le nouveau système d’information recouvrement. Ainsi, le prestataire est responsable de la mise en place d’un programme de formation complet couvrant à la fois les utilisateurs finaux et les administrateurs du système. Il devra assurer la formation d’environ 40 groupes d’utilisateurs , chacun composé en moyenne d’une dizaine de participants.