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Sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Casablanca: Lydec fait le point

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Face à la situation hydrique critique que connaît le bassin de l’Oum Errabia, un projet de sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Casablanca avait été lancé. Impliquant les différentes parties prenantes, en l’occurrence le ministère de l’intérieur, le ministère de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, le ministère de l’équipement et de l’eau, le ministère du transport et de la logistique, la wilaya de la région de Casablanca-Settat, l’autorité délégante, Lydec et l’ONEE, ledit projet vise à réduire la dépendance de l’alimentation en eau potable (AEP) du Grand Casablanca vis-à-vis du bassin de l’Oum Errabia et de la sécuriser à partir des trois adductions Bouregreg. Il a également été renforcé par un réservoir supplémentaire au niveau de Mejjatia côte 200 (altitude 200 m). Doté d’une capacité de stockage de 30.000 m3, ce dernier permettra de sécuriser l’alimentation davantage au niveau du sud de Casablanca. Le coût global du projet s’élève à 54 MDH HT. Les travaux devront durer
2 ans. Les détails.

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Pour l’heure, la réalisation de la première phase du projet de sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Casablanca implique du côté de l’ONEE un transfert de la conduite Bouregreg «BR3», depuis le site «Ouvrage ONEP au niveau de Oqba Ibn Nafii vers le réservoir «Médiouna 140» et Bouskoura 140. De son côté, Lydec a été mandatée pour assurer un transfert d’eau potable depuis le réservoir «Mediouna 140 (altitude 140m) au niveau de la route Médiouna» vers le réservoir «Merchich 240 (altitude 240 m)». Les travaux de la tranche 2 dont le maître d’œuvre est la Lydec sont achevés.

Le lot 1 porte sur la pose d’une conduite de refoulement de type DN1000. Les travaux d’achèvement ont été effectués et concernent 12 km de linéaire. La totalité de la pose des équipements hydromécaniques a été effectuée. Les travaux annexes ont également été achevés. De même pour les raccordements, leur achèvement a été confirmé et concerne le trajet entre la conduite DN1000 et le réservoir Merchich 240 et la nouvelle station de pompage au niveau du réservoir Médiouna 140. La phase de la préparation a été effectuée le 28 février dernier et a duré 8 jours. Elle a été matérialisée par une opération de rinçage de la conduite et de désinfection. L’opération de remplissage progressif de la conduite par pompage a pu ainsi être effectuée.

Quant au lot 2 concernant la station de pompage 1m3/s liée au site réservoir Médiouna 140, les travaux de pose des conduites de refoulement et d’aspiration ont totalement été achevés. Les travaux de raccordement aux ouvrages existants ont aussi été achevés dans leur globalité. De même les travaux de raccordement électrique ont totalement été réalisés. Les travaux de montage des équipements hydromécaniques ont aussi été effectués ainsi que les travaux d’aménagement extérieur en finalisation. Pour ce qui est des raccordements, ceux entre les conduites d’arrivée et la bâche de la nouvelle station de pompage Médiouna 140 ont été achevés. La phase de préparation de la mise en service avait démarré le 28 février et avait duré 4 jours. Elle a consisté en une opération de rinçage des conduites d’arrivée et de la bâche, suivie de celle de désinfection des conduites d’arrivée et de la bâche et enfin de celle de démarrage progressif du pompage. Le système concernant la nouvelle station de pompage 1m3/s couplée à une conduite de refoulement DN1000 a été mis en service le 22 mars dernier.

Concernant la mise en service de la tranche 2 dont le maître d’ouvrage est Lydec, les essais dynamiques (station et conduite) avaient démarré le 10 mars dernier. Le paramétrage de la régulation et des consignes d’exploitation a ainsi été ajusté.
Par ailleurs, le projet de la sécurisation a été renforcé par un réservoir supplémentaire au niveau de Mejjatia côte 200 (altitude 200 m). Sa capacité de stockage est de 30.000 m3, ce qui permettra d’augmenter la capacité et l’autonomie de stockage afin de sécuriser davantage l’alimentation au niveau du sud de Casablanca, notamment Mejjatia Ouled Taleb/Mediouna- Lahraouiyine Sud-zone haute de Ain Chock-Bouskoura-Nouaceur. Le coût global du projet s’élève à 54 MDH HT. Un marché adjugé en janvier 2022 à Lydec. Les travaux devront durer 2 ans. Le compte à rebours a commencé… Les enjeux sont réels s’agissant d’un élément vital.

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