Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a réitéré, mercredi, le message de fermeté de son pays face à l’afflux continu des immigrés clandestins, affirmant que Madrid «n’accepte pas et n’acceptera pas l’immigration clandestine et illégale».
«Il ne s’agit pas d’immigration, mais de fraude aux immigrés, aux travailleurs et de violation des règles de cohabitation», a-t-il estimé devant les ambassadeurs d’Espagne en poste à l’étranger. «L’Espagne continuera d’être un point d’attraction de l’immigration illégale», a ajouté Zapatero, appelant à l’implication du réseau diplomatique dans les démarches visant à résoudre ce problème à partir des pays d’origine des immigrés. Il a aussi mis l’accent sur la "dimension européenne" du phénomène, plaidant pour que l’Union Européenne inscrive ce phénomène dans "sa politique prioritaire". Pour lui, les seuls paramètres qui doivent présider à toute politique relative au phénomène migratoire sont "légalité, marché du travail et cohabitation".