24 heures

La décision de Nairobi critiquée

"L’Association marocaine de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations" et "l’Association pour la levée du blocus imposé aux séquestrés des camps de Tindouf" ont condamné la reconnaissance par le Kenya de la pseudo "RASD", estimant que cet acte nuit aux relations entre Rabat et Nairobi.
Dans un communiqué parvenu lundi à la MAP, "l’Association marocaine de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations" appelle le Kenya à "reconsidérer cette position qui porte atteinte à la diplomatie kenyane, la met dans une position douteuse dans ses rapports avec le gouvernement algérien et influe directement sur les relations entre le Maroc et le Kenya à tous les niveaux".
Dans ce communiqué, rendu public à l’issue de la réunion, dimanche, de son bureau exécutif, l’association a souligné que la position du Kenya est "une tentative d’une aile au sein du gouvernement algérien, qui met à profit ses moyens diplomatiques et matériels afin de propager les chimères sécessionnistes en Afrique et ce après le succès enregistré par la diplomatie marocaine, officielle et parallèle, notamment en Europe et en Amérique".
L’association a, dans ce contexte, appelé le gouvernement marocain à "intensifier ses efforts en direction des pays africains francophones et à mettre en place une stratégie afin d’expliciter la justesse de notre cause aux pays anglo-saxons, surtout après la réduction de la marge de manoeuvre des ennemis de notre intégrité territoriale".
Elle a aussi condamné la séquestration par les autorités algériennes, à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, d’une délégation de l’Association du Sahara marocain et des journalistes l’accompagnant, suivant une méthode "qui ne respecte pas les droits humains les plus élémentaires".
Pour sa part, l’"Association pour la levée du blocus imposé aux séquestrés des camps de Tindouf" a estimé, dans un communiqué, que cette reconnaissance constitue une atteinte aux relations qui lient le Kenya au Maroc et porte "un coup aux liens d’amitié existant entre les peuples kenyan et marocain frères ".
Le parti pris des autorités kenyanes équivaut à une " consécration de l’illégalité" puisqu’il intervient au moment où plusieurs pays ont retiré leur reconnaissance de cette entité fantomatique qui " a enfreint les acquis et les principes du droit international et les résolutions de l’ONU ", a ajouté l’association.
Après avoir rappelé que cette entité a également installé des camps de la mort à Lahmada, l’association a noté que " cette bande s’est livrée à une opération de lavage de cerveau pour faire valoir ses principes hostiles à l’intégrité territoriale" du Maroc et à la marocanité de son Sahara, ajoutant que le maintien en détention des Marocains dans les camps de Tindouf depuis plus de 25 ans "constitue la preuve la plus éclatante de la barbarie exercée par les mercenaires du Polisario avec le soutien et la bénédiction de l’Algérie" .
L’association a rappelé qu’"elle n’a eu de cesse de dénoncer toute atteinte à nos valeurs sacrées et à notre chère intégrité territoriale ", ajoutant que cette reconnaissance "n’entamera nullement notre détermination à défendre notre terre qui fait partie de notre existence" .
L’association souligne enfin qu’" elle ne renoncera pas à un pouce de cette terre quelles que soient les circonstances".

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