« La fuite des cerveaux », qui a touché des cadres hautement qualifiés durant les dix dernières années, a coûté à l’Algérie quelque 40 milliards de dollars, selon une association.
Intervenant lors d’une rencontre de presse lundi à Alger, Mustapha Khiati, président de l’association «Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement» (Forem), a indiqué que 40.000 chercheurs algériens ont émigré durant les dernières années, faute d’un environnement favorable pour leur carrière dans le pays.
Il a ajouté que son association, qui cherche à développer les liens entre les cadres expatriés et leur pays, considère que ces compétences qui ont choisi de s’établir à l’étranger «peuvent contribuer au développement de leur pays à partir de leur exil».