Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) entame l’année législative avec un nouveau revers politique. Le départ du député Rahou El Hilaa vers le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est un coup dur pour la nouvelle direction du parti. La première réaction du parti de Nabil Benabdellah a été d’annoncer l’expulsion de ses rangs du parlementaire transhumant. «Son comportement ne respectant ni les valeurs, ni les principes et, encore moins, le projet sociétal, et qui n’est motivé que par des intérêts personnels», explique le communiqué du PPS. «C’est la solution facile», estime un cadre du PPS avant d’ajouter que «le fait d’expulser un député est une manière de lui faire assumer à lui seul la responsabilité de son départ. Or, c’est une responsabilité partagée et la direction du parti est censée faire une autocritique pour pouvoir déceler les raisons qui ont poussé un député aussi important et un progressiste convaincu comme El Hilaa à quitter la maison PPS».