Le Bureau international des services publics, basé à Genève, a interpellé l’Algérie au sujet des violations des libertés syndicales et des poursuites judiciaires engagées contre les cadres des syndicats, en violation des conventions internationales en la matière.
Dans une correspondance adressée à la présidence algérienne, dont le journal "Al Khabar" se fait l’écho, le Bureau international des services publics, qui regroupe des organisations représentant quelque 20 millions de travailleurs des secteurs publics, affirme que "le gouvernement algérien a montré son manque de volonté de se conformer à la législation internationale garantissant les libertés syndicales". Cette instance évoque à cet égard "le harcèlement, les abus et les poursuites judiciaires contre des syndicalistes de la part de l’administration" et demande aux autorités d’assurer le respect des droits des travailleurs.