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Microcrédit : Le Maroc primé par l’ONU

Le prix onusien du microcrédit a été décerné au Maroc le lundi 7 novembre au siège de l’ONU à New York. Ce prix a été remis au ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Abderrahim Harouchi, et au président de la Fédération nationale des associations de microcrédit, Rida Lamrini, lors d’une cérémonie au siège des Nations Unies, en marge du "Forum international de microcrédit", dont les travaux ont été ouverts lundi au siège de l’ONU sur le thème : "Pour le développement intégré".
Pour MM. Harouchi et Lamrini, ce prix vient récompenser le travail accompli par le comité national présidé par le Premier ministre, précisant que le Maroc est le seul pays de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient à être ainsi primé. "Cette reconnaissance est à la fois un encouragement pour les associations de microcrédit et pour le gouvernement", a souligné M. Harouchi dans une déclaration à la MAP, indiquant que "les 12 associations de microcrédit que compte le Maroc font un travail remarquable en matière de lutte contre l’exclusion puisqu’elles servent près de 600.000 clients pour une enveloppe globale de près de 7,5 milliards de dirhams".
Il a également rappelé que ces associations ont l’ambition de servir dans les prochaines années près de 3 millions de personnes exclues ou pauvres qui ne peuvent profiter du circuit financier classique. M. Harouchi a, en outre, rappelé que, dans le cadre de l’année internationale du microcrédit, le gouvernement a mis en place une stratégie avec ses partenaires dans ce domaine, "une stratégie pour renforcer la microfinance dans notre pays avec en particulier la création d’un Fonds de refinancement des associations de microcrédit d’un montant de 500 millions de dirhams, de même que la création d’une centrale de garantie et, enfin, l’extension de la microfinance à d’autres produits tels que ceux de la microépargne". De son côté M. Lamrini a indiqué à la MAP que le prix que vient de recevoir le Maroc "n’aurait pas été possible sans un certain nombre d’éléments et de facteurs qui ont concouru" à cette reconnaissance. "Premièrement, il y a la volonté de SM le Roi d’améliorer les conditions des personnes démunies dans notre pays et qui s’est traduite par le lancement de l’INDH", a souligné M. Lamrini, mettant également en exergue "l’engagement du gouvernement à travers son programme de mise en œuvre de l’Initiative nationale du développement humain qui accorde une place importante à la microfinance en tant qu’instrument de financement des activités génératrices de revenus". L’engagement du gouvernement, a-t-il par ailleurs annoncé, va bientôt se traduire par la signature d’un accord cadre avec le secteur de la microfinance et des conventions avec chacune des associations pour leur contribution à la mise en œuvre du programme gouvernemental au titre de l’INDH.
Autre élément qui a permis d’arriver à ce résultat, c’est l’appui d’un certain nombre d’organisations régionales et internationales ainsi que d’un certain nombre de Fonds, a-t-il ajouté.

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