Depuis que le prix du baril a franchi le seuil des 60 dollars, les regards sont désormais tournés vers le gouvernement : y aurait-il une nouvelle répercussion à la pompe ?
Selon un haut responsable, tout à porte à croire que le gouvernement préfèré temporiser. La structure des prix, attendue pour le 30 juin et livrée tous les 15 jours, ne doit pas changer. En tout, la répercussion se fait par arrêté du ministre de l’Energie. À la date du 28 juin, rien n’a été officiellement décidé.
Sur le marché international, les prix du pétrole se repliaient mardi matin après avoir frôlé 61 dollars la veille, mais les analystes estiment que la flambée continuera tant que la demande sera vive et les capacités de raffinage limitées.
A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en août baissait de 45 cents à 60,09 dollars lors des échanges électroniques vers 10H00 GMT (12H00 à Paris). Lundi, des inquiétudes sur l’élection d’un président ultra-conservateur en Iran avaient envoyé le "light sweet crude" à 60,95 dollars, un nouveau record historique.