La Chambre criminelle chargée des affaires de terrorisme de la Cour d’appel à Salé a décidé, jeudi, de reprendre le 8 mai le procès de 27 personnes accusées de terrorisme, membres présumés de la cellule de Tétouan, une « structure terroriste aux ramifications internationales spécialisée dans le recrutement et l’acheminement de volontaires (Marocains) pour l’Irak». Parmi les membres de ce groupe, figure Ahmed Safri, un Suédois d’origine marocaine en détention préventive à la prison locale de Salé. Safri a vécu pendant 30 ans en Suède, avant de regagner Tétouan, sa ville natale où il réside d’un manière définitive. Au cours de cette audience, les avocats de la défense ont estimé que la détention préventive de leurs clients « transgresse les dispositions de l’article 66 du Code de procédure pénale » sur la garde-à-vue et ont demandé à la Cour de juger leurs clients en « état de liberté provisoire».