24 heures

Une ONG espagnole dénonce les réunions à Madrid entre des partis politiques et les tortionnaires du Polisario.

Les familles des victimes espagnoles du Polisario, réunies au sein de l’Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), ont dénoncé les réunions entre certains partis politiques espagnols et «les tortionnaires» du front séparatiste. Dans un communiqué publié par les médias espagnols, l’ONG s’est indignée du fait que ses membres, qui sont de surcroît des citoyens espagnols, «n’ont jamais été reçus officiellement par les responsables de ces formations politiques qui ne semblent pas se préoccuper de rétablir les droits humains des victimes», rappelant que le calvaire des ressortissants espagnols assassinés et enlevés par le Polisario dure depuis plus de 35 ans. Elle a dénoncé «l’irresponsable et intolérable impunité et complaisance sociale et médiatique» envers le Polisario, alors que «les victimes canariennes du terrorisme du Polisario sont toujours maintenues dans un état d’ostracisme et d’abandon». Selon l’ACAVITE, que préside la journaliste Lucia Jimenez, les actions terroristes menées par le Polisario dans les années 1970 et 1980 ont fait plus de 300 victimes espagnoles. Les familles des victimes, en majorité originaires des Canaries, attendent toujours d’être indemnisées par l’Etat espagnol pour les assassinats et les enlèvements perpétrés par le Polisario.

Articles similaires

24 heuresSociétéUne

Immersion dans les laboratoires de la fondation MAScIR

Elle développe plusieurs projets à la fois

24 heuresUne

Accidents de la circulation : 29 morts et 1.926 blessés du 13 au 19 août

Un total de vingt-neuf personnes ont été tuées et 1.926 autres blessées,...

24 heuresUne

Enlèvement, séquestration et viol avec violence : Trois personnes arrêtées à Casablanca

Les services du district de police de Hay Hassani à Casablanca ont...

24 heuresLivreUne

Parution du roman «Rhapsodies de Tanit la captive», d’Ahmed Boukouss

«Rhapsodies de Tanit la captive» est l’intitulé de l’ouvrage d’Ahmed Boukouss, qui...