La commission du secteur public pour le dialogue social a tenu, mardi à Rabat, sa première réunion sous la présidence du ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics, Mohamed Saâd Alami. Il a été convenu lors de cette réunion, qui s’est déroulée en présence de la secrétaire d’Etat à l’enseignement scolaire, Latifa El Abida, d’examiner prochainement trois axes principaux portant sur l’amélioration du revenu, les conditions sociales des employés et le choix de certaines mesures d’urgence qui n’impacteront pas le budget de l’Etat. L’ordre du jour de cette commission, mise place lors de l’ouverture, lundi, de la session du printemps du dialogue social, comprenait plusieurs points portant notamment sur le système de promotion, le statut de la fonction publique, les œuvres sociales dans les administrations publiques, l’amélioration des revenus, la réforme de la grille des salaires, les mesures accompagnant l’heure d’été et la formation continue. Figuraient également à l’ordre du jour de cette commission, des nouvelles revendications proposées par les centrales syndicales qui concernent notamment l’augmentation des salaires et de la pension minimum de retraite et l’instauration de la représentativité au sein des conseils administratifs des établissements sociaux et économiques.
Parmi les nouvelles revendications figuraient aussi la fixation de mesures urgentes pour le calcul des pensions de retraite pour les affiliés au Régime collectif des allocations de retraite (RCAR), la mise en place d’une assurance sociale obligatoire (accidents de travail, maladies professionnelles) ou encore la réforme des Caisses de retraite. (…) De leur côté, les représentants des centrales syndicales ont insisté sur l’importance d’une lecture attentive de la situation des salariés afin de lui apporter les meilleures solutions. Ils ont également appelé à associer les directeurs des offices et établissements publics au processus du dialogue social lequel, ont-ils estimé, devrait être institutionnalisé.