La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Rabat a prononcé, mercredi soir, des peines allant de l’acquittement à cinq ans de prison ferme à l’encontre des six personnes poursuivies dans le cadre de l’affaire « Comanav ».
Taoufik Ibrahimi, accusé principal, a ainsi écopé de cinq ans de prison ferme. La Cour l’a blanchie du chef d’inculpation de « constitution d’une bande criminelle ».
Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour « constitution d’une bande criminelle, préparation, incitation et participation au sabotage d’établissements publics (ports et bateaux), entrave à la liberté du travail et divulgation du secret professionnel ».