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Alerte : Danger sur les centres d’appels au Maroc

Le gouvernement français souhaite le rapatriement d’une partie des centres d’appels (hotlines) des opérateurs télécoms, délocalisé en Tunisie, au Maroc et au Sénégal, une mesure qui coûterait 20 centimes par mois aux abonnés pour 10.000 emplois relocalisés, selon le ministre du Redressement productif.

« Pour 10.000 emplois relocalisés sur le territoire, cela coûterait en moyenne par forfait et par mois une vingtaine de centimes de plus pour les consommateurs », a affirmé mercredi le ministre Arnaud Montebourg au micro de France Inter.

« Donc est-ce que les consommateurs sont prêts à accepter une légère hausse de prix en contrepartie de la relocalisation d’emplois qui sont en train d’être détruits? Cette question mérite d’être posée au plan national », a-t-il estimé.

M. Montebourg et la ministre déléguée à l’Economie numérique Fleur Pellerin ont reçu mardi les dirigeants d’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.

Ils leur ont notamment demandé s’ils pouvaient rapatrier en France une partie de leurs centres d’appel (hotlines), délocalisés au Maghreb et au Sénégal pour des raisons de coûts, et qui emploient des milliers de personnes localement.

Mme Pellerin a également indiqué que le gouvernement présenterait à la rentrée des mesures destinées à « éviter la casse sociale » dans le secteur.

Début juillet, SFR et Bouygues Telecom ont annoncé des plans de départs volontaires destinés à « sauvegarder leur compétitivité » face à l’arrivée en janvier de Free Mobile qui a bousculé le marché de la téléphonie mobile avec des tarifs très compétitifs.

Les télécoms sont « un secteur performant (…) Il est inacceptable que dans un secteur sans concurrence internationale, on se retrouve avec des destructions d’emplois », a souligné M. Montebourg mercredi.

Mme Pellerin avait mis en cause un « empilement de taxes » et « une réglementation fluctuante, pour ne pas dire erratique, au cours des dernières années », qui aurait pénalisé le secteur.

A l’issue de la réunion, les opérateurs ont salué une réunion « fructueuse » et « constructive » et se sont dit prêts à faire des efforts si on leur donne les moyens économiques.

Ils demandent notamment la révision de la loi qui depuis 2008 prévoit la gratuité du temps d’attente avant la mise en relation téléphonique avec l’assistance technique, ou la possibilité pour un abonné engagé pour 24 mois de se désengager au bout d’un an en ne payant que 25% du montant encore dû.

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