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Anaconda vers le dénouement ?

Selon le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld, l’opération «Anaconda» pourrait prendre fin ce week-end ou la semaine prochaine après une semaine d’affrontements qui ont, selon le colonel Smith, occasionné «beaucoup de pertes » chez les «rebelles».
La force internationale est d’ailleurs loin de manquer d’hommes, à l’image du millier d’Afghans, attendus ce vendredi. Des troupes «fraîches» équipées d’une douzaine de chars et d’autres véhicules de combats. Côté américain, le Pentagone a également prévu d’envoyer 200 soldats équipés de 16 hélicoptères d’attaque Apache et quatre hélicoptères de transport CH-47 Chinook. Par ailleurs, 128 soldats canadiens étaient aussi attendus dans la journée à Kandahar (Sud), des renforts qui portent à environ 880 le total des effectifs canadiens en Afghanistan.
Mais ce que les Américains n’avaient vraisemblablement pas prévu, c’est que les « forces ennemies» tentent également de faire venir des renforts. «Nous avons enregistré des infiltrations de petits nombres de combattants supplémentaires, voyageant en 4×4 depuis le sud», a ainsi reconnu le colonel Smith. «C’est la raison pour laquelle les forces spéciales américaines ont établi des barrages sur les routes utilisées par les contrebandiers entre l’Afghanistan et le Pakistan». Le commandant afghan Abdul Matin Hasankhiel, a quant à lui expliqué que certains sympathisants d’Al-Qaïda avaient réussi à franchir la frontière au début de l’opération mais que la plupart des autres avaient sans doute été bloqués depuis. Les ravitaillements et les renforts du début de semaine ont en tout cas durci les combats, les plus durs que les troupes de la coalition aient eu à mener depuis le début du mois d’octobre. Les résistants, réfugiés dans les montagnes d’Arma, ripostent en effet vigoureusement, au mortier, à la roquette et même à la mitrailleuse lourde.
Cette opération, baptisée Anaconda, devient ainsi la plus meurtrière pour les forces conduites par les Etats-Unis, l’armée américaine ayant essuyé de lourdes pertes (huit hommes et 48 blessés) tout comme ses alliés afghans. Par ailleurs, outre cette résistance inattendue opposée, l’intervention militaire se déroule dans un contexte politique difficile, le théâtre des opérations – la province de Paktia – ayant subi récemment une guerre des chefs qui fragilise le contrôle de la région.
Alors cette guerre va-t-elle finir ces prochains jours ? Rien n’est moins sûr d’autant plus que les Américains semblent plus que déterminés à éradiquer cette poche de résistance qui abriterait, selon eux, de hauts responsables du réseau Ben Laden. Ou pourquoi pas le chef d’Al-Qaïda lui-même ? Si Washington continue d’y croire, les récentes déclarations, notamment celles du ministre français de la Défense, tendent à le laisser pour mort. «On n’a pas de trace (de Ben Laden) depuis assez longtemps. Il est mort », assurait jeudi Alain Richard…

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