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Marché des tabacs : De la fumée et du feu !

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Polémique autour de la marque de cigarettes Chesterfield

Ça s’enflamme du côté des opérateurs du tabac ! Les différents opérateurs s’enlisent dans une guerre acharnée à coups d’accusations et de démentis. Un seul objectif en vue: s’adjuger plus de parts de marché.

Aujourd’hui, c’est le fabricant international Philip Morris (PMI) qui est pointé du doigt. «Arrivée dans les points de vente depuis une dizaine de jours, la marque Chesterfield, lancée par Philip Morris, se distingue, outre son prix bradé (20 dirhams), par un packaging trompeur», affirment certains observateurs du marché.

Ils dénoncent des mensonges sur l’origine du produit. Selon eux, «tout est fait pour induire le consommateur en erreur sur le lieu de fabrication du produit. Alors qu’il est fabriqué en low cost en Turquie, les mentions figurant sur le paquet sont habilement typographiées pour suggérer au consommateur qu’il est «made in Switzerland», «designed in UK». A cela Abla Benslimane, directrice communication institutionnelle de Philip Morris Maroc, répond : «Avant de porter une quelconque accusation à une marque précise, il faut tout d’abord vérifier si cette marque est différente des autres. Chesterfield n’est pas notre seule marque fabriquée en Turquie, pourtant elle est la seule à soulever des questions».

Sur un autre volet, les observateurs relèvent que «la marque de cigarettes Chesterfield, autorisée par l’Administration en 2015, a bénéficié indûment, et dans des circonstances assez opaques, d’une baisse de prix alors que les baisses de prix sont interdites par la loi». A cela Mme Benslimane répond que : «Chesterfield avait été homologuée à l’ère  du monopole.

Aujourd’hui, depuis la libéralisation du marché, la marque a été relistée dans le Bulletin officiel n°6366 du 4 juin 2015 pour le prix de 20 dirhams». Selon elle, il n’y a là aucune manœuvre anti-concurrentielle. «Philip Morris a toujours respecté les lois en vigueur dans ses pays d’implantation. Et si les lois changent au Maroc, PMI s’adaptera en fonction de ses droits et obligations».

Pour leur part, les observateurs restent sceptiques. Selon eux, «la démarche de Philip Morris pour atteindre un maximum de part de marché ne manquera pas d’inciter d’autres opérateurs à faire de même».

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