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Nabil Benabdellah, l’efficience d’un militant engagé

© D.R

Un homme convaincu. Voilà comment il se définit et voilà ce qu’il est. Nabil Benabdellah n’a plus rien à démontrer. Nouvellement nommé ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville dans le gouvernement Benkirane, il couronne ainsi une remarquable carrière de volontarisme et de militantisme. «Mes ambitions seront probablement en inadéquation avec mes actions puisque la réalité est toujours plus dure à affronter. Mais mon principal objectif est de faire en sorte de créer une nouvelle génération de droit», a déclaré Nabil Benabdellah à ALM. Ce militant dans l’âme, dont le principal combat est la réalisation de la justice sociale, est également doté d’une sage modestie qui en fait un homme accompli. «Nous sommes fermement engagés dans une dynamique de répartition des richesses plus équitable, de permettre une vie plus décente aux plus défavorisés et d’agir sur l’offre en logement en faveur des démunis et de la classe moyenne. Le tout en œuvrant pour un environnement urbain homogène et cohérent», explique-t-il. Des idées bien faites, un engagement politique exemplaire et un charisme de leader. C’est le portrait exact de cet homme aux casquettes si multiples et aux convictions indélogeables. Un homme décidé à se donner les moyens de ses ambitions. À l’évidence, sa réputation et son nom ne se sont forgés ni d’un hasard ni d’un coup de chance. Ce natif de Rabat, un 3 juin de 1959, a fait bien du chemin. Le tout a débuté par des études primaires et secondaires à l’école Saint-Exupéry et le lycée Descartes de la capitale. Après un baccalauréat littéraire, en 1977, il prépare, avec succès, un diplôme supérieur de l’Institut des langues et civilisations orientales (INALCO) à Paris, en 1985. Et c’est là que la fièvre du militantisme le gagne. En effet, pendant cette même période, Nabil Benabdellah va militer au sein de la section Europe de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM), et faire ses preuves dans la représentation extérieure du Parti du progrès et du socialisme (PPS). De retour au Maroc, il dirigera la jeunesse du parti, avant d’accéder au bureau politique en 1995. Son professionnalisme et sa compétence vont le mener, en 2002, à hériter d’un poste très exposé. Il devient, en effet, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement. Ces talents d’ancien journaliste -il a été directeur d’Al Bayane, le journal du PPS, de 1997 à 2000- le poussent à militer pour améliorer le mode de fonctionnement de la presse et l’amener à se professionnaliser. Aussi, sa face cachée de diplomate hors pair l’affectera comme ambassadeur du Maroc en Italie, avant d’être remplacé, le 24 février 2010, par Hassan Abouyoub. De retour au pays, il est absorbé par son travail au sein du PPS. Un travail qui au terme du VIIIème congrès du parti va lui valoir la confiance de la majorité absolue des congressistes.
Il est donc élu en date du 31 mai 2010 secrétaire général du PPS. Un poste mérité qui va surtout profiter à son parti. En effet, à sa nomination il était membre élu du conseil de la ville de Rabat et du conseil d’arrondissement d’Agdal-Riad depuis septembre 2003, en plus de porter la casquette de membre du conseil d’administration de la Fondation des Trois cultures et d’ex-président de la Fondation Suisse Maroc pour le développement (FSMD).

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