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Poulet de chair : Le prix chute de 20%

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Le prix du poulet de chair s’est nettement déprécié au mois de juillet. Le cours moyen a fléchi dans la région de Casablanca de 20% par rapport au même mois de l’année passée. Le prix a ainsi basculé de 14 ,40 dirhams le kilo vif à la ferme à 11,45 dirhams durant le septième mois de l’année. Il en est de même pour la dinde. Son cours moyen pondéré a été évalué à 15,14 dirhams le kilo vif contre 22,96 dirhams une année auparavant. La baisse serait de 34% par rapport au mois de juillet 2017. C’est ce que relève la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) dans une récente note de conjoncture. Cette baisse de prix ne peut découler que d’un constat positif. Chaouki Jirari, directeur de la Fédération, nous a confirmé dans un bref échange que la filière de la volaille connaît en cette période une offre excédentaire. De même, le secteur est épargné par les menaces qui pourraient limiter sa productivité et renchérir par conséquent ses cours. Ainsi, aucun impact négatif n’est à relever que cela soit sur le plan météorologique (vague de chaleur) ou sanitaire (grippe aviaire). Une baisse à deux chiffres a été également constatée au niveau du cours moyen des œufs calibres.

L’unité a coûté au mois de juillet 0,56 dirham contre 0,95 dirham l’année passée. En ce qui concerne la production nationale des poussins d’un jour type chair, la FISA note une progression, comparé à la même période de l’année précédente. La production  aurait progressé sur l’année de 22%. La production hebdomadaire est évaluée à 9.975.000 poussins contre 8.040.000 poussins auparavant. Ainsi, aucune importation de poussins d’un jour type chair ni celle de reproducteurs dinde n’a été observée durant le mois. En revanche, 301.000  poussins reproductrices type chair ont été importées au mois de juillet, soit des importations en hausse de 55% par rapport à la même période de l’année précédente. Comparé au mois de juin, ce volume importé s’inscrirait en hausse de 92%. En outre, la production nationale des dindonneaux a continué de grimper. Environ 891.000 dindonneaux ont été produits durant le septième mois de l’année affichant ainsi une hausse de 44% par rapport à l’année précédente où la production était estimée à 621.000 dindonneaux. L’importation des dindonneaux a, pour sa part, fléchi de 84% basculant de 635.000 à 103.000 dindonneaux importés à fin juillet. Dans ce sens, le cumul importation et production des dindonneaux s’est replié de 21%. Il est évalué à 994.000 dindonneaux contre 1.256.000 dindonneaux à la même période de l’année précédente. Par ailleurs, les importations de reproductrices type ponte ont connu une hausse de 50% passant ainsi de 8.320.000 femelles à 12.480.000 femelles en juillet. En ce qui concerne les viandes poulet de chair, 56.600 tonnes ont été produites au titre du mois de juillet contre 41.400 tonnes au même mois de l’année passée.

Ceci fait ressortir une hausse de 37%. Le tonnage viandes poulet de chair traitées au niveau des abattoirs s’est apprécié de 27% pour atteindre à fin juillet 4.022 tonnes. Un pic de tonnage viande dinde traitée a été constaté sur la même période. La variation ressort à 143%, soit 8.349 tonnes traitées à fin juillet contre 3.453 tonnes traitées au même mois de l’année précédente.

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