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Provinces du Sud : De nouvelles victimes des mines du Polisario

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Depuis la genèse du conflit autour du Sahara marocain, les milices séparatistes du Polisario soutenues par le régime algérien ont posé des dizaines de mines d’une manière anarchique dans plusieurs zones sans soucier de la sécurité et de la vie des habitants de ces provinces.

Deux personnes ont été grièvement blessées suite à l’explosion d’une mine antipersonnel dans la commune de Dcheira située à 25 km au nord de la ville de Laâyoune.

Les deux victimes qui sillonnaient la région à la quête de pâturage pour leurs dromadaires ont été surprises par l’explosion d’une mine sous leur véhicule Land Rover tout-terrain, et qui l’a carrément coupé en deux. Elles ont été acheminées vers l’hôpital militaire de Laâyoune pour recevoir les soins nécessaires. L’un d’eux a perdu son pied gauche alors que l’autre a été blessé à différentes parties de son corps.

Ce drame qui n’est pas le premier et ne sera pas certainement le dernier a remis sur le devant de la scène le problème de ces mines qui infestent certaines régions du Sahara marocain et repose avec acuité la question de la nécessité de déminer la région.

Depuis la genèse du conflit autour du Sahara marocain, les milices séparatistes du Polisario soutenues par le régime algérien ont posé des dizaines de mines d’une manière anarchique dans plusieurs zones sans soucier de la sécurité et de la vie des habitants de ces provinces qui sont pour la majorité des éleveurs nomades et qui sont en perpétuel déplacement pour subvenir aux besoins de leurs troupeaux en eau et nourriture.

Les actions menées par les équipes spécialisées des Forces armées royales pour le déminage lancées en coordination avec la Minurso ont connu la mobilisation de plus de 9.000 soldats et ont abouti à une baisse importante des victimes des mines sans éradiquer ce fléau une fois pour toutes. La priorité a été donnée lors de cette opération aux zones peuplées, aux pâturages et aux points d’eau.

De même des campagnes de sensibilisation menées par le tissu associatif en collaboration avec des partenaires civils et militaires ont ciblé diverses catégories de la population des provinces sahariennes, notamment les enfants, les éleveurs et les usagers de la route. Plusieurs mesures ont été prises dans ce sens, notamment la mise en place de panneaux de signalisation dans les zones jugées à risque.

«Si l’armée marocaine dispose des cartes des champs de mines qu’elle a installées lors du conflit, il n’en est pas de même pour les mines semées par les éléments du Polisario et de l’armée algérienne qui violaient la frontière méridionale maroco-algérienne. Ce sont les civils qui font les frais de ces engins malgré les efforts de l’Etat qui accorde une attention particulière aux victimes de ce fléau dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain», affirme Nafaâ Sibaouayh, acteur associatif basé à Smara.

En effet, la convention d’Ottawa est pour une interdiction totale des mines antipersonnel. Elle interdit l’emploi, le stockage, la production, la mise au point, l’acquisition et le transfert des mines antipersonnel et exige leur destruction, qu’elles soient stockées ou enfouies dans le sol.

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