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SM Mohammed VI porte-voix de la jeunesse africaine

© D.R

SM le Roi avait consacré une bonne partie de son discours au 29ème Sommet de l’UA aux jeunes

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«L’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse. Aujourd’hui près de 600 millions d’Africains et d’Africaines sont des jeunes. En 2050, 400 millions d’Africains auront entre 15 et 24 ans. Cette progression souligne l’urgence d’orienter le dividende démographique vers l’émergence du continent».

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«L’investissement en faveur des jeunes, qui constituent près des 2/3 de la population du continent, est fondamental». Il s’agit là d’un extrait du discours royal adressé au 29ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba. Dans ce discours dont lecture avait été donnée par SAR le Prince Moulay Rachid qui a représenté le Souverain à ces Assises panafricaines, SM Mohammed VI avait fait savoir qu’une «politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement. L’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse. Aujourd’hui près de 600 millions d’Africains et d’Africaines sont des jeunes.

En 2050, 400 millions d’Africains auront entre 15 et 24 ans. Cette progression souligne l’urgence d’orienter le dividende démographique vers l’émergence du continent. Une occasion inespérée s’offre ainsi à l’Afrique de bénéficier d’une main-d’œuvre jeune, éduquée et abondante pour nourrir sa croissance économique». Dans le même ordre d’idées, SM le Roi avait expliqué que «chaque année plus de 11 millions de jeunes Africains font leur entrée sur le marché du travail alors que seuls 3 millions d’emplois sont créés. Plus de 70% des jeunes Africains vivent avec moins de 2 dollars par jour.

Comment œuvrer pour résorber le chômage qui frappe de plein fouet la jeunesse du continent, puisque 60% des chômeurs sur le continent sont des jeunes ? La réponse réside dans un traitement volontariste du triptyque «éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle» avec une exigence élevée de qualité». Et d’ajouter que la réponse «réside également dans les investissements conséquents, durables et judicieux qui doivent être entrepris dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et de l’emploi».

Le Souverain a indiqué dans son discours que «cette action passe par une formation adéquate, une insertion douce et encadrée dans le monde du travail, une habilitation à prendre des initiatives pour créer de la richesse, pour exprimer ses talents et pour contribuer à l’essor du continent. Une jeunesse africaine livrée au désœuvrement bloquera l’émergence tant souhaitée du continent. Et si le défi de l’employabilité des jeunes n’est pas traité de toute urgence, cette carence aura pour conséquence leur désœuvrement, renforcera en conséquence leur vulnérabilité et le risque de leur radicalisation. Près de 40% des personnes au chômage sont des recrues de choix pour les mouvements rebelles, les groupes extrémistes ou terroristes qui sévissent à travers le continent».

Le Souverain a par ailleurs soulevé la question de la perte de l’Afrique de ses jeunes. «L’Afrique perd ses jeunes, par la migration légale ou illégale. Cette déperdition est injustifiable. Le destin de nos jeunes est-il au fond des eaux de la Méditerranée? Leur mobilité doit-elle devenir une hémorragie? Il nous appartient au contraire de la gérer pour en faire un atout. Des milliers de jeunes africains tentent clandestinement de gagner la rive nord de la Méditerranée, à la recherche d’une vie meilleure, avec tous les risques que l’on connaît. Ils sont des hommes de valeur, des ressources humaines pour notre continent», avait souligné SM le Roi.

«En tant que leader, désigné lors du 28ème Sommet, sur la question de la migration, J’ai l’intention de soumettre une contribution axée sur la nécessité de développer une Vision africaine commune sur la migration, ses enjeux et ses défis. Il s’agit avant tout de modifier nos perceptions face à la migration, de l’aborder, non comme une contrainte ou une menace, mais comme une force positive. De tous temps, la migration n’a-t-elle pas été un facteur de rapprochement entre les peuples et les civilisations? Traiter le défi de la migration requiert une approche novatrice qui permette d’évaluer les causes, l’impact, d’envisager des solutions, notamment par la création de synergies entre les politiques de développement et de migration», avait poursuivi SM Mohammed VI. Et de conclure : «Nous devons travailler conjointement à l’élaboration d’un Agenda africain sur cette thématique ; il articulerait une vision commune des voies et des moyens de traiter la question de la migration au sein de notre Continent et dans les instances internationales».

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