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Un colloque pour coordonner l’action maghrébine

L’évaluation est nécessaire à l’évolution, la gouvernance est une fatalité, le contrôle ne saurait se suffire du macro… ont estimé les intervenants au «colloque sur l’évaluation des politiques publiques et des systèmes de gouvernance au Maghreb à la lumière du Printemps arabe» qui s’est ouvert jeudi à la Faculté de droit de Rabat. Organisés par l’Université Mohammed V- Souissi en collaboration avec des partenaires étrangers et nationaux, les travaux de cette réunion à laquelle participent des experts des pays du Maghreb, du Mali, de France, de Belgique, d’Allemagne et des Etats-Unis visent à établir le constat de l’existant en matière de gouvernance au Maghreb et à en améliorer l’effet sur le renforcement des capacités stratégiques et sur le développement humain. En fait, a estimé le comité d’organisation qui a tenu à se démarquer des approches adoptées par certaines organisations internationales plus portées sur le contrôle des actions publiques que sur l’évaluation globale, l’homme doit être le départ et la finalité de la quête de gouvernance. Cette recherche présuppose également une volonté politique clairement affirmée et l’accord le plus large sur un référentiel qui en définit les objectifs en les contractualisant. Et, parce qu’elle implique la responsabilisation, elle est étroitement liée à la démocratie et au droit d’accès à l’information. Elle est de surcroît affaire de culture et de représentations sociales et politiques susceptibles d’induire des comportements socialement sains.
D’après les travaux du colloque, la gouvernance et la culture d’évaluation sont assujetties à cinq conditions cardinales : le développement des capacités du Parlement, le renforcement de celles de l’Exécutif, l’efficacité de la justice, le pouvoir reconnu à la société civile et le rendement des actions de sensibilisation. Communs aux situations des différents pays du Maghreb, ces prérequis ne s’accommodent que modérément des initiatives propres à chaque pays, ont déclaré les intervenants qui ont appelé à l’édification de l’ensemble régional afin «de libérer les synergies qui conduisent à la bonne gestion et de l’Etat de droit». Interrogé à ce sujet, Taieb Chkili, a déclaré que le Maroc se doit d’autant plus de creuser le sillon de l’évaluation et de la gouvernance qu’il a été l’un des premiers à se lancer sur cette voie avec son fameux rapport du cinquantenaire. «Il ne faut pas attendre 50 autres années pour en établir un autre», a-t-il conclu.

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