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Visite de Christopher Ross à Tindouf : La répression s accentue dans les camps de la honte

© D.R

La tension est montée d’un cran dans les camps de Tindouf à l’occasion de la visite effectuée la semaine dernière par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Christopher Ross.
Les milices du Polisario ont dispersé avec force plusieurs manifestations tenues dans les camps de Rabbouni lors de cette visite de M. Ross qui était très attendue par les populations de ces camps en colère contre la direction du mouvement séparatiste après l’assassinat de deux jeunes opposants dans ces camps, Aalien Abih et Khatri Hamdha Khandouh, et l’enlèvement d’une troisième personne.

Selon les informations parvenues de cette zone et pour éviter toute exploitation de cette visite par les opposants du Polisario, ce dernier a tenu à ne rien annoncer sur le déplacement de M. Ross dans les camps, pour barrer la route aux détracteurs du chef éternel de la chimérique Rasd Mohamed Abdelaziz.

Ainsi, contrairement aux visites précédentes, où le Polisario, sur ordre de ses mentors au palais d’Almouradia, montait de toutes pièces des rencontres entre les populations des camps et l’envoyé onusien, cette fois  aucun contact avec M. Ross n’a été autorisé pour les représentants des habitants des camps de Tindouf.

Selon les derniers échos en provenance des camps des séquestrés marocains à Tindouf, quelques jours avant cette visite les milices du Polisario, craignant l’explosion de la situation dans ces camps, ont fait appel au soutien des services de renseignement algériens pour durcir les mesures de surveillance dans ces camps déjà quadrillés et verrouillés par les milices du Polisario, qui ont pu l’isoler du reste du monde, alors que tous les moyens de communication ont été mis hors état de service.

Ces derniers ont également procédé à des arrestations massives et une sauvage répression à l’encontre des jeunes opposants du Polisario qui ont lancé une mobilisation sans précédent pour protester contre la corruption de la direction de la Rasd. Celle-ci ne s’est pas empêchée de recourir à la politique du bâton et de la carotte pour empêcher les manifestions programmées devant le siège du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés demandant, entre autres revendications, la traduction devant la justice des richissimes dirigeants de la Rasd et à leur tête Mohamed Abdelaziz.

Pour les jeunes, il est primordial de lever le blocus imposé depuis 1975 aux habitants des camps suspendus entre ciel et terre, et dont les droits garantis par les conventions internationales sont complètement bafoués par le mouvement séparatiste et par le pays hôte responsable de la protection de ces personnes.

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