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Amal Temmar : «Le métier de guide me fascine»

© D.R

ALM : Parlez-nous de vos travaux récents?
Amal Temmar : D’abord, je suis en train de participer au tournage d’un nouveau feuilleton intitulé «Al Ikab» (Le châtiment) attendu pour le mois sacré du Ramadan. Le réalisateur de feuilleton est Chafik Shimi. Je prépare en même temps un long métrage, intitulé «Terikt Elbatach» avec le réalisateur marocain résident en Suisse, Hicham Al Hayat. Dans ce travail, le public va me découvrir différemment, car j’ai joué un rôle difficile et différent des rôles que j’ai joués. Je suis aussi en tournée avec une pièce de théâtre à travers le Maroc, et je ferais également une tournée pendant une partie du mois d’août et le mois sacré du Ramadan, en Allemagne, en Belgique et en Espagne.  Une tournée pour se rapprocher de la communauté marocaine résidant à l’étranger. En plus j’ai écrit un téléfilm qui a pour titre «Le cadeau empoisonné», réalisé par Fouad Khayri. Ce téléfilm met au devant de la scène la femme, qui est un élément essentiel de la société marocaine. Ce travail m’a pris cinq ans de réflexion, dans lequel je me suis inspirée de la vie de tous les jours, le réalisateur de cet œuvre est Mohamed Loutfi. Je suis aussi membre de l’association «Ne touche pas à mon enfant».  L’artiste a un rôle important à jouer au sein de la société, pour la sensibilisation du grand public. J’ai voulu à travers mon adhésion à cette association passer un message essentiel à l’enfant pour lui dire que son corps lui appartient. L’artiste doit contribuer à l’épanouissement de l’éducation de l’enfant, afin d’ôter les sujets tabous. J’ai vu beaucoup de cas dans notre association et pour cela qu’il faut dépasser cette étape. Je suis au service des droits de l’enfant et je resterais parce que l’une des préoccupations principales de l’artiste est de contribuer à la sensibilisation de la société.  Et à cette occasion, je veux remercier tous les artistes et les responsables qui ont répondu à l’appel.

Comment évaluez-vous le cinéma marocain actuellement et êtes-vous satisfaite de votre parcours ?
Il faut dire que le cinéma marocain fait de grands pas actuellement, et pour mieux illustrer ce succès il suffit juste de citer les grands prix que les films marocains ont récoltés dernièrement. A ce sujet, il faut rappeler le grand prix qu’a obtenu le film «Al Okhtobout», ainsi que le film «Oulad Ennass» qui a remporté le prix de la confédération en 2007.  Le cinéma marocain on a qu’à l’applaudir. Il n’est qu’à ses débuts et l’avenir reste prometteur. Personnellement je suis très satisfaite de mon parcours et des œuvres  auxquelles j’ai participées jusqu’à aujourd’hui. Je suis contente, très satisfaite de ma carrière.

Comment voyez-vous la programmation des films pendant le mois de Ramadan ?
Sincèrement, j’ai un grand reproche à faire à la télévision marocaine. Je vois personnellement que les travaux marocains sont marginalisés pendant tout le mois sacré.  Les feuilletons marocains ne passent pas pendant les heures à grande écoute du mois sacré, ils sont laissés à des heures tardives.  On a quand même le droit de s’imposer sur notre chaîne, qui se trouve influencer par les films et les feuilletons égyptiens et mexicains. J’aimerais bien voir les films ou feuilletons marocains pendant le Ramadan dans les heures qu’ils méritent, là où toutes les familles sont à table.

Quelle casquette Amal préfère-t-elle, celle de l’actrice ou celle du guide touristique ?
J’ai l’art dans le sang. J’ai perdu mon père à un âge très jeune, je suis issue d’une famille très modeste. Je ne pourrais pas vivre les bras croisés, il a fallu que je gagne ma vie, pour cela je me suis dirigée vers le métier de guide.
Un métier que j’aime énormément, parce que je suis une personne qui aime beaucoup le contact, les voyages. En plus la production était très limitée en cette période. Je pratique ce métier de guide depuis 21 ans. D’autant plus que je suis rentrée dans le domaine artistique par les grandes portes, j’ai appris à jouer au théâtre avec des grands noms. Le domaine touristique m’a ouvert beaucoup de portes. Il m’a donné la chance d’intégrer le domaine associatif et en être un membre actif. Mais à vrai dire, il n’est pas facile de réunir tout cela. Etre guide touristique m’a donné la chance d’être ambassadrice de mon pays dans mon pays. Je représente la femme marocaine comme il le faut.

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