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Fatima Tihihit : «La chanson amazighe s’améliore»

© D.R

ALM : Parlez –nous un peu sur le long métrage «Argana» du réalisateur Hassan Ghanja ?
Fatima Tihihit : Le film «Argana» est le premier long métrage de Hassan Ghanja, le rôle principal féminin est tenu par l’actrice Touria Jabrane (Tamghar) aux côtés de Hamidou Benmasoud, Younes Megri, Mohamed Megri, Mohamed Merouazi et d’autres. Ce film illustre une histoire s’inspirant d’un arbre millénaire qui est l’arganier. Cet arbre est menacé de disparition par la cupidité des promoteurs immobiliers. L’histoire du film s’articule autour de l’attachement des habitants à leur terre. Après la mort de son mari Amghar, assassiné par les colons, Tamghar résiste aux manœuvres du traitre Hammou qui veut subtiliser la terre des villageois, pour construire une route, mais la lutte acharnée de Rachid, de retour au village après de longues études à l’étranger, met fin aux magouilles machiavéliques de Hammou. Ce film a connu un grand succès auprès du public marocain.

Que représente pour vous la ville de Tillaouine ?
C’est une charmante ville touristique, située dans la région de Souss-Massa-Derâa. C’est un endroit que je trouve exceptionnel. Les habitants de Tillaouine sont des gens très généreux, ils m’ont accueilli très chaleureusement pendant le tournage du long-métrage «Argana».

Comment voyez-vous actuellement la chanson amazighe ?
Ces dernières années, on assiste à une nette amélioration. A tel point que ces chansons s’exportent sur la scène internationale. Aujourd’hui, la chanson amazighe a tracé sa voie sur la scène artistique. Elle est chantée par tout dans le monde. Ceci est dû à l’introduction de la langue amazighe dans le système scolaire. J’anime des fêtes et je participe à des festivals et cancerts.

Que pensez-vous de la nouvelle tendance Hip Hop, Tektonik…
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle tendance. S’ils se sentent à l’aise en offrant ce style musical, je leur souhaite plein succès. Je peux vous dire même que ma petite fille Sanaa est intéressée à cette mouvance.

Pensez-vous qu’elle suivra tes traces ?
Je ne veux pas influencer son choix, elle doit se concentrer sur ses études et on verra après qu’est-ce que lui réservera le destin. Devenir un artiste au Maroc c’est très difficile, l’art aujourd’hui nécessite des moyens financiers importants. Je voulais faire une vidéo clip, mais cela demande beaucoup d’argent.

Que représentent pour vous Hadj Mohamed Demssiri et Mohamed Rouicha ?
Ce sont les pionniers de la chanson amazighe. Par leurs chansons ils ont confirmé ce style musical. La regretté Demssiri a été un père et un frère pour moi en même temps, et rare dans notre monde de trouver quelqu’un comme lui. Je lui dois ma carrière artistique.

Parlez-nous de votre expérience dans le domaine du 7ème art ?
C’est une expérience très enrichissante quoique je sens un stress devant la caméra.
A ce propos, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidée à faire mes premiers pas dans le cinéma.

Quels sont vos nouveaux projets ?
Des nouvelles chansons single, et un duo avec Hassan Aâmran et je participerais prochainement à des festivals comme Timitar à Agadir, Zawaj à Casablanca prévu les 4-5 juillet.

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