A travers cet hommage les organisateurs ont voulu le récompenser pour ses contributions qu’il a données en matière de création et de production cinématographique.
Latif Lahlou appartient à la génération des pionniers, son premier long métrage Soleil du printemps remonte à 1969 qui à une esthétique s’inspirant du néoréalisme. Il prend ses distances de ce courant avec son film «Les Jardins de Samira» en confrontant le corps social au corps intime. Il passe d’une macroéconomie du réel à une microéconomie qui fait du couple, du désir son argument narratif. Il a produit six courts-métrages marocains ainsi qu’une quinzaine d’autres, internationaux, tournés au Maroc. Il est lui-même le réalisateur de quatorze courts-métrages et de trois longs-métrages. Depuis trois ans, il préside l’Association de Réalisateurs et Producteurs Marocains.