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Khalid Bouazzaoui : «Mon sourire est une marque déposée»

ALM : On a  tendance à vous voir en Djellaba. Peut-on facilement vous reconnaître en jeans ou en jogging ?
Khalid Bouazzaoui : Le public commence à me repérer en habit décontracté, surtout par les femmes qui sont de grandes fans des frères Bouazzaoui. Que cela soit en jeans ou en jogging, les gens viennent m’aborder et me demander si je suis «Khalid Bouazzaoui». Pour les taquiner, je cache mon identité. Je leur dis qu’effectivement je lui ressemble mais je suis loin d’être ce «Khalid Bouazzaoui» dont ils parlent. Cependant, il y a un indice qui confirme leur doute. Que je sois en voiture, portant une casquette et des lunettes de soleil, mon sourire ne leur fait pas défaut. J’ai beau me déguiser, mais mon sourire est  une marque déposée.

Quel rapport établissez-vous avec l’habit traditionnel marocain ?
L’habit traditionnel marocain a une valeur incontournable. Le porter me procure une certaine tranquillité. Il est en quelque sorte mon uniforme de travail. C’est comme si j’allais au bureau. En le portant, je me sens prêt pour accomplir mon devoir d’artiste en bonne et due forme.

Etes-vous pour ou contre les vidéo clips ?
Je n’ai aucune objection. Au contraire, je suis pour cette technique qui favorise une large diffusion de l’œuvre. Par contre, si jamais je m’investis dans ce sens, cela sera pour mettre en valeur notre patrimoine. Je présenterais alors une production folklorique dans laquelle je mettrais en relief notre héritage historique dans un décor pittoresque révélant l’authenticité du  Maroc et sa richesse.

Nous remarquons, récemment, que le célibat est le thème principal des productions télévisées. Selon vous, est-ce difficile de trouver les «ouled nass» ?
Les «ouled nass» ne sont pas en voie de disparition comme un bon nombre de personnes croit. Les fils et filles de familles sont toujours présents dans notre société. Il faut juste garder les yeux grands ouverts pour les repérer. Dans chaque société, on trouve le bien et le mal , le bon et le mauvais. Mais notre jeunesse marocaine est, grâce à Dieu, éduquée sur les bonnes valeurs notamment l’amour de la famille, le respect de l’autre et la dignité. Donc, il suffit de chercher et qui cherche trouve. (Rires).

Quel est ton programme fétiche sur le petit écran ?
Je suis un grand fan de Hdidane. Cette série m’emporte dans un voyage nostalgique à destination de mon enfance au sein des plaines de la Chaouia. Le personnage mythique m’impressionne par sa perspicacité et sa malice. A vrai dire, le public a besoin de ce genre de production pour renouer les liens avec le passé et aussi d’initier le conte, cet art populaire, à nos enfants.

Hdidane est sollicité pour entraîner l’équipe nationale du foot. Accepteriez-vous de faire part à son arsenal ?
S’il ne s’agissait pas du foot, j’aurais accepter volontiers. Je ne comprends rien au ballon rond (rires).

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