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Le Maroc accueille un autre constructeur automobile: «BYD Auto Industry» s’implante à Tanger Tech

© D.R

Le projet d’implantation du leader mondial de la mobilité électrique a été présenté devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, samedi 9 décembre, à Casablanca.

Les premiers clients s’installent à Tanger Tech. La cité industrielle avant-gardiste du Maroc abritera en son sein le troisième constructeur automobile du Royaume. Il s’agit du géant chinois « BYD Auto Industry». Un partenaire plus large, plus technologique et plus innovant, selon les industriels nationaux. Le projet d’implantation du leader mondial de la mobilité électrique a été présenté devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, samedi 9 décembre, à Casablanca. De par l’arrivée de BYD Auto Industry sur le marché national, le Maroc tisse un nouvel écosystème industriel. Un investissement, dont les chiffres sont tenus secrets, mais qui promet de grandes perspectives de développement pour le Maroc, le plaçant ainsi en tant que destination de choix sur  la nouvelle cartographie industrielle baptisée «Industrie 4.0». En intégrant ce concept, le Maroc fait ses premiers pas dans un marché mondial «intelligent». Le Royaume anticipe ainsi les défis et grimpe à pas surs vers les ambitions qu’il s’est fixées : une plate-forme industrielle compétitive, une destination d’investissement et un hub régional important. Le contrat conclu avec l’opérateur chinois «BYD» permettra au Maroc de jouer un rôle actif et précurseur en phase avec les grandes mutations que connaît le secteur industriel et celui des transports. En misant sur la mobilité durable, le Royaume s’inscrit dans une dynamique novatrice. Une nouvelle forme de transport émergera au niveau national alliant efficacité et respect de l’environnement. Un positionnement qui ne fait que confirmer les engagements du Royaume en matière du développement durable, de performance industrielle et de compétitivité. 

4 usines et un co-branding

«BYD Auto Industry» arrive au Maroc avec une feuille de route bien définie. Pour cette première installation, le constructeur chinois, qui compte à son actif un chiffre d’affaires de 17 milliards de dollars représentant 13% des véhicules électriques vendus dans le monde, prévoit de lancer 4 unités industrielles, en l’occurrence une usine de batteries, une usine de véhicules de tourisme électriques, une usine d’autobus et de camions électriques et une usine de wagons de trains monorail électriques. Ces usines s’étendront sur une superficie de 50 hectares, dont 30 hectares couverts et créeront 2.500 emplois directs. Au-delà de l’impact économique que cette implantation pourrait engendrer, l’arrivée de BYD Auto Industry vient promouvoir un co-branding qualitatif qui inspirerait plus d’un opérateur.  Et pour cause : le Maroc a réussi en peu de temps à s’ériger en tant que plateforme incontournable de production à l’export. En témoigne la performance des exportations automobile et aéronautique. Une dynamique favorisée par l’implantation d’opérateurs de taille tels que Renault, Bombardier, Peugeot et Boeing.

Un écosystème voit le jour

A l’image de ce qui se fait dans le secteur automobile et aéronautique, le Maroc pose les jalons d’un nouvel écosystème «transport électronique». 
Cet environnement, qui se tisse, s’inscrit pleinement dans la vision du Maroc : celle d’assurer une accélération industrielle en intégrant tous les maillons de la chaîne. En effet, la création et l’animation des écosystèmes figurent parmi les 10 axes autour desquels s’articule le Plan d’accélération industrielle. Cette composante porte sur le regroupement de leaders industriels et de PME dans des zones dédiées afin de créer des filières technologiques performantes répondant à des programmes de coopération ciblés. Ces derniers devraient aboutir sur des contrats de fourniture long terme et de transfert technologique. De par sa transversalité, le secteur de l’électronique se positionne en amont des industries très porteuses, à savoir l’aéronautique, l’automobile, le ferroviaire ainsi que la défense et la sécurité. Ce secteur ne cesse de se développer et ce suite à la conception de produits à forte valeur ajoutée, l’émergence de sous-traitants intégrés ainsi qu’à l’augmentation de ses parts aussi bien dans les secteurs précités que dans les énergies renouvelables. Le secteur est une niche pour l’offshoring vers le Maroc. C’est ce qui se confirme par l’arrivée de BYD qui contribuerait non seulement à délocaliser sa main-d’œuvre mais aussi à développer de nouvelles filières prometteuses pour l’industrie nationale. 

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