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Festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani : Appel à exploiter l’espace sahraoui dans le cinéma

© D.R

La 4ème édition du Festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani s’est clôturée hier à Laâyoune.

Plusieurs temps forts ont marqué cette édition. Parmi lesquels, un colloque initié par l’Association marocaine des critiques du cinéma, sous le thème «L’espace sahraoui dans le cinéma». «Nous avons choisi cette thématique pour montrer la valeur de l’espace sahraoui dans le cinéma et appeler les jeunes réalisateurs à mieux exploiter ce bel espace», a indiqué Khalil Damoun, président de l’Association. En effet, lors de cette rencontre, Mohammed Galaoui, critique de cinéma, et ex-membre de la commission du fonds d’aide, a indiqué pour sa part qu’il faut définir d’abord le concept du Sahara. «Le Sahara au cinéma ne veut pas dire l’espace géographique dans les films de fiction mais la rareté, la pauvreté de l’imaginaire, et le désert. Ce dernier correspond mieux à l’imaginaire des cinéastes plutôt que le mot «Sahara» qui désigne spécifiquement un espace géographique situé au sud du monde arabe», en ajoutant qu’ «il faut parler plutôt du désert sur le plan physique, sentimental et aussi psychologique. C’est là que le cinéma mondial a travaillé ce sujet».

M. Galaoui a souligné quelques exemples de films marocain projetés dans l’espace géographique marocain. «Il y a deux films marocains qui ont retenu mon attention. Le premier est «Le grand voyage» de Mohamed Abderahmane Tazi et le second est «Oud El Alouarde» de Lahcen  Zinoun». Outre ces films marocains, M. Galaoui, a cité d’autres films internationaux dont «Les dupes» de Taoufiq Saleh. «Cette œuvre cinématographique m’a beaucoup  marqué. D’ailleurs, c’est un film qui a travaillé sur le Sahara en tant qu’espace dur et qui met les personnes devant leur réalité». Pour sa part, Rachid Naim, professeur universitaire et membre de l’Association des critiques du cinéma, a évoqué l’espace saharien dans le cinéma américain. Selon lui, ce cinéma est l’héritier de deux choses. D’abord, il y a l’orientalisme pictural. «Les grandes peintures orientalistes ont forgé une image, celle du désert et du Sahara. La deuxième source, le millénium, l’un des plus grands ouvrages de l’humanité.

Il va construire chez le lecteur occidental des représentations iconographiques à la fois sur  le Sahara et ses habitants». Et de poursuivre : «Le Sahara est souvent représenté comme une source de l’érotisme et de danger par les cinéastes américains». M. Naim a cité les films d’action américains ayant exploité l’espace saharien. «La plupart des films dont l’histoire qui se déroule en Afghanistan et au Moyen-Orient sont tournés au Maroc comme les films de James Bond et «Mission impossible».

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