Romarin, lavande, thym, argane, figues, caroube, safran, néroli … notre terroir en plantes médicinales et aromatiques (PAM) est une mine d’or qui attire de plus en plus d’entrepreneurs.
A cet effet, un écosystème des plantes aromatiques et médicinales a pris forme en marge des travaux du premier Congrès international dédié à la valorisation des plantes aromatiques et médicinales qui s’est déroulé à Marrakech en fin de semaine. Ainsi, plus de 4.200 espèces de plantes aromatiques et médicinales ont été recensées à ce jour plaçant le Maroc comme 7ème exportateur mondial de ces plantes. En termes de chiffres, Marrakech est la 2ème région exportatrice de PAM au Maroc avec plus de 21.000 tonnes, accompagnée d’une forte dynamique locale.
Dans la région, l’industrie des PAM est estimée à un peu près de 700 millions de dirhams de chiffres d’affaires autour de 40 à 50 acteurs, généralement de taille très limitée. Néanmoins, une dizaine de freins sont à lever pour booster dans la région l’industrie des PAM.
En amont, la rareté des ressources exploitées fait défaut avec notamment la pénurie des plantes cultivées et la gestion informelle des spontanées. D’autres difficultés ont également été détectées. Celles-ci sont liées à la production industrielle et notamment à l’accès au financement, le manque d’expertise technique, les laboratoires d’analyse non disponibles ou encore la compétitivité souvent entravée par l’accès au foncier et le surcoût logistique à l’export.