Cette décision était largement attendue. La BCE a relevé son taux d’un quart de point il y a seulement un mois, et n’a jamais procédé à deux changements de taux d’affilée.
Le président de l’Institut, Jean-Claude Trichet, devait expliquer la décision du conseil au cours d’une conférence de presse devant débuter vers 12H30 GMT.
Les économistes, qui parient sur un nouveau relèvement d’un quart de point du taux principal début octobre, s’attendent à ce que le Français appuie leur hypothèse.
Début août, il a mis en garde contre de nouvelles hausses de taux si la reprise se confirmait et l’inflation, nourrie par la grimpée des prix du pétrole, continuait à dépasser les limites autorisées. Or le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, avec une hausse de 0,9% au deuxième trimestre sur le premier, a prouvé la solidité du redémarrage de l’économie en Europe. Le ministre français de l’Economie et des Finances, Thierry Breton, a de nouveau appelé indirectement la BCE à la modération.