Economie

Centres régionaux : Le temps presse

Pour une fois, le facteur temps en matière de réglementation, constituant les centres régionaux d’investissements est particulièrement mis en avant. Lors de sa dernière déclaration, le ministre de la Prévision Economique et du Plan, M. Abdelhamid Aouad a rappelé que : «la durée de 45 jours donnée par SM le Roi au gouvernement pour préparer les textes législatifs et réglementaires pour la mise en oeuvre de cette réforme, constitue un pas important pour l’institution de cette culture». Il va encore plus loin et précise que : «dorénavant, s’engager sur les délais, c’est faire preuve de respect». La lenteur et la lourdeur des procédures administratives, a longtemps été l’argument expliquant la réticence des bailleurs de fonds à investir. Le day-line fixé renforce cet esprit de célérité dans l’exécution du projet de réforme. Il faut dire que la ponctualité n’a jamais fait partie de la culture du pays. Le personnel des centres d’investissement sera également conduit à faire de cette «contrainte» le principal moteur dans leurs prestations.
Quand M. Aouad parle de «culture qui respecte le temps», c’est dire l’enjeu de l’élément temporel tout au long de la procédure de constitution des entreprises. Encore plus, lorsque l’essentiel des formalités administratives se trouve concentré sur l’axe Rabat-Casablanca, les autres régions du pays, attirent peu les investisseurs.
La nomination des neuf walis, avait lancé la mise en oeuvre du chantier effectif de la régionalisation. Parmi, leurs prérogatives, leurs statuts de chefs des centres régionaux d’investissement, trace la limite étanche entre les pouvoirs de l’exécutif et ceux des autorités locales. A ce propos, le ministre de la Prévision économique et du Plan, a relevé que «cette réforme va permettre également de trouver les solutions spécifiques aux problèmes des investissements dans la région et pousser au développement dans l’ensemble des régions surtout celles restées isolées».
L’autre volet sur lequel M. Aouad a attiré l’attention consiste en l’amélioration des données chiffrées du plan gouvernemental. Il a également souligné le respect du sacro-saint principe de l’équilibre macro-économique en matière de budgétisation. «Les données sur les investissements, l’inflation, le déficit budgétaire et la balance courante, concourent globalement avec les objectifs du plan», a-t-il souligné. En matière d’investissement, la concrétisation des projets du programme 2000/2004 ne s’est réalisée, que par le biais des comptes spéciaux du Trésor et les fonds injectés par le Fonds Hassan II. Selon les prévisions annoncées par M. Aouad, l’année 2001 verra une augmentation du PIB autour de 6,5%. En revanche, pour l’année 2002, il table sur un taux compris entre 4 et 4,5 %.

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