Des managers gourmands, il y en a dans notre pays et Jamal Belahrach en est un. Sa gourmandise incarne par ailleurs une dimension jusqu’alors peu connue, celle du perfectionnisme. La médiocrité l’irrite. La fainéantise encore plus.
Les problèmes auxquels se heurtent les entreprises marocaines, essentiellement dans leur composante PME/PMI le mobilisent. Et pour donner à son action une forme plutôt officialisée, il crée le Centre des jeunes dirigeants d’entreprises, CJD pour les initiés. Lancé, il y à peine quelques mois, il a réussi à réunir une multitude de managers, nouvelle génération. Le pas de la France a été emboîté avec toutefois une volonté d’adaptation au contexte marocain. Déjà en 1938, une poignée de jeunes chefs d’entreprise français, ne trouvant pas à se faire entendre dans les milieux patronaux du moment, fondent le CJP ( Centre des Jeunes Patrons) et lui donnent une double mission : restaurer la dignité de la fonction patronale mise à mal par les événements de 1936 et recréer un cadre humain autour de l’homme au travail.Telle est expliquée la naissance du CJD. Le combat par la suite s’est articulé autour de la reconnaissance du capital humain comme étant une richesse humaine à part entière. Au niveau national,
le CJD à travers une présence géographique étendue vise attaquer de près les problèmes que rencontrent les entreprises, faire dans le cadre de réunions des propositions de solutions et inculquer de nouvelles valeurs basées sur le management participatif.