Economie

Dream Line et Innsoft partenaires d’I-Venture

Les Malais sont connus pour être des apprentis-savants dans le domaine des nouvelles technologies. Ils disposent du plus grand technopark du monde, étalé sur un périmètre de 50km/20km. Une fourmilière où opèrent des compétences qui ont des relations de partenariat avec des opérateurs des quatre coins du globe. Leurs ingénieurs et techniciens ont une réputation de renommée en matière de technologie, dite de nouvelle génération. C’est dire tout l’intérêt que le Maroc pouvait tirer de la dernière visite qu’ont rendue récemment des entrepreneurs du technopark malais à leurs homologues marocains. Un simple, mais combien pénalisant, manque d’organisation et une absence patente de coordination lui a coûté cher dans la mesure où il est passé à côté d’une importante opportunité d’affaires. Seul un nombre limité de partenariats a pu être conclu, dont un accord tripartite signé entre Dream Line, Innosoft et I-venture. Les deux premières sociétés étant marocaines, la troisième est une entreprise malaise spécialisée dans le domaine du contenu multimédia.
Selon les termes du partenariat préalablement identifiés, les Marocains peuvent intervenir dans des projets sur lesquels travaille I-Venture. «L’intérêt est aussi d’ordre stratégique», lance d’emblée Badii El Boussouni, directeur général de Dream Line. «La Malaisie constitue pour nous un tremplin vers l’Asie du Sud-est. Ce pays s’ouvre sur plus de 500 millions de musulmans, constituant ainsi pour nous un marché de grande envergure», explique-t-il. Cette start-up, la première à avoir réalisé des séries en synthèse sur le plan arabe et africain, compte déjà des clients en Europe et aux Etats-Unis.
A travers la convention conclue avec la société malaise, elle pourra contribuer, entre autres, à la réalisation d’un long métrage en 3D, initié par I-Venture et dont le thème porte sur l’histoire de Salah Eddine Al Ayoubi (Saladin). «Deux autres séries sont en chantier», indique M. El Boussouni. Et d’ajouter, «nous nous attelons d’abord à implémenter la technologie 3D en Malaisie avant de démarrer. Un créneau sur lequel nous sommes en avance».
L’intervention d’Innosoft quant à elle se situe au niveau de la formation et de la certification Java qu’elle propose à I-venture, une discipline rare et dont les services sont chèrement facturés.
En contrepartie, elle s’attend de sa part à une promotion de son image en Malaisie et dans les pays voisins. Les premiers jalons du partenariat tripartite sont posés. Il va falloir par ailleurs attendre quelques mois pour préparer la structure détaillée et un an presque pour la mettre en application.

Articles similaires

EconomieUne

La coopération économique au centre d’entretiens entre Mme Fettah et son homologue français

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, et le ministre...

EconomieUne

Forum annuel du syndicat des entreprises du tour operating : Plus de 130 prescripteurs et décideurs français présents à Rabat

Le forum prévoit des séances de networking entre les tour-opérateurs français et...

EconomieUne

Des secteurs à haut potentiel de coopération ont été identifiés : L’AMDIE en mission de prospection auprès des industriels allemands

Le Maroc se distingue en offrant des opportunités de production décarbonées grâce...

EconomieUne

12 huiles d’olive extra vierge primées

Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et...