Selon une première estimation de l’Insee, le Produit intérieur brut français a augmenté de 1,1% à 1,2% au deuxième trimestre, après 0,5% au premier et seulement 0,2% fin 2005 (révisé en baisse de 0,1 point). Ce taux, un record trimestriel depuis la fin 2000, va bien au-delà des prévisions qui oscillaient entre 0,6% et 0,7%.
Ces chiffres "sont tout à fait exceptionnels", s’est réjoui le ministre de l’Economie Thierry Breton.
«L’économie française va mieux. Elle va bien. Elle va même très bien», a-t-il ajouté, assurant que «c’est la raison pour laquelle le chômage baisse autant en France».
L’Hexagone est devenu «le bon élève économique de l’Europe», a affirmé M. Breton, citant le verdict de "150 économistes internationaux".
Refusant par "prudence" de relever sa fourchette de prévision d’une croissance entre 2 à 2,5% sur l’année, le ministre a néanmoins affiché sa confiance pour les prochains mois. «Je pense que nous devons faire mieux», a-t-il dit, au vu de l’acquis de croissance de 1,8% à 1,9% prévu par l’Insee.