Consacrée à l’examen de l’impact des nouvelles dispositions fiscales sur l’économie de l’officine, une rencontre organisée vendredi à Rabat sur "L’officine face aux nouvelles dispositions fiscales 2005" a été l’occasion pour les participants d’examiner le passage de l’officine à la fiscalité de droit commun et les moyens d’optimiser les revenus des pharmaciens à la lumière des diverses contraintes et préoccupations liées aux dispositions législatives relatives au code de la pharmacie.
Les différents intervenants ont évoqué la situation actuelle du secteur de la pharmacie, des attentes du citoyen en terme de santé, soulignant la nécessité de créer un groupement d’intérêt pour relever Les défis de la mondialisation et de l’évolution des services pharmaceutiques. Les interventions ont passé en revue les nouvelles dispositions fiscales découlant de l’abrogation de l’article 27 de la loi 17-89 relative à l’IGR, dont l’adoption de la facturation ou des tickets de caisse pour les ventes réalisées par les officines, la justification par des documents probant des pertes relatives au coulage et périmés, et l’établissement d’un inventaire physique des marchandises détenues au 31 décembre de chaque année.
Selon les nouvelles dispositions, les pharmaciens, ayant réalisé en 2004 un chiffre d’affaires supérieur ou égal à deux millions de dirhams, sont assujettis à la TVA et doivent fournir à leur comptable le montant des recettes effectives, arrêtées d’après factures de vente ou tickets de caisse et réalisées au cours de chaque trimestre, ainsi que les factures d’achat de parapharmacie avec les modalités et référence de paiement. Ils sont également appelé à tenir un livre-journal et un livre d’inventaire de toutes les opérations affectant le patrimoine de l’entreprise. Cette rencontre a été également l’occasion de passer en revue l’évolution de la réglementation de la pharmacie de 1960 à 2004 et d’évaluer les réalisations du secteur durant cette période.