Economie

Fonds d’investissement au Maghreb : la réglementation fiscale reste à parfaire

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Le premier Salon des fonds d’investissement au Maghreb a ouvert ses portes, mardi 12 janvier 2010, à Casablanca. Cet événement est une occasion pour réunir différents acteurs du secteur afin de tracer des pistes de collaboration et d’échange sur les opportunités de financements à l’échelle marocaine et maghrébine. «L’introduction de cette plate-forme de mise en relations entre les professionnels s’inscrit dans une optique économique visant à la fois la promotion de la destination marocaine auprès des fonds d’investissement internationaux et la création d’un réseau d’affaires maghrébin alliant les fonds d’investissements et les projets de développement sociaux, économiques et dans les énergies renouvelables», a souligné Hassan Laaziri, directeur général de CDG Capital Private Equity. Et d’ajouter : «nous ciblons également la création de nouveaux fonds de proximité, des fonds de fonds, et des projets de financements innovants pour des petits et moyens projets». En effet, le Maghreb est l’une des régions les plus prometteuses au monde en terme d’investissement. Les investisseurs financiers maghrébins ont un rôle prépondérant dans le développement des projets économiques et sociaux transversaux. Ainsi, l’intégration de certains projets à l’échelle de la région est la solution adéquate pour résoudre les principaux défis du développement du Maghreb. Compte tenu de l’expérience marocaine, M. Laaziri a souligné lors de son intervention que «les fonds d’investissement sur le plan national sont sur la bonne voie». Classé 2ème au continent africain, le Maroc est un espace propice d’échange macroéconomique. En peu de temps, le pays a connu un développement remarquable avec des synergies qui traversent toute la région. «De part sa stabilité économique et institutionnelle, le Maroc a réussi à développer son marché financier. Et ce à travers trois générations dont la dernière aura une orientation régionale en l’occurrence maghrébine», note le directeur général de CDG Capital Private Equity. Malgré cette émergence, les professionnels de la place financière appellent à la suppression de certaines barrières majeures, et ce pour assurer une bonne marche économique et sectorielle. Les principaux obstacles qui s’opposent sont d’ordre juridique. Selon les intervenants, la réglementation fiscale du capital investissement au Maroc reste à parfaire. Dans sa présentation, Jawad Fassi Fihri, collaborateur du cabinet Lefèvre Pelletier, a souligné que «le champ d’investissement au Maroc est trop restreint». De ce fait, des discussions sont en cours pour modifier la loi 41-05 afin d’élargir le champ d’investissement des OPCR à toutes les entités non cotées. Il prône aussi l’évolution du régime des SAS, l’’élargissement des possibilités des valeurs mobilières composées ainsi que la sécurité juridique.

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