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HCP : Les sociétés créent 42,1% de la richesse nationale

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Le Haut-Commissariat au Plan publie les comptes nationaux des secteurs institutionnels de l’année 2015

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Les sociétés financières et non financières contribuent pour 56,1 % de la formation brute du capital fixe (FBCF) tandis que les ménages et les ISBLSM réalisent 28,4% de la FBCF nationale.

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Les comptes nationaux provisoires des secteurs institutionnels relatifs à l’année 2015 viennent d’être dévoilés par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Pour ce dernier, ces comptes «complètent les résultats des comptes publiés en juin 2016, et présentent la séquence complète des comptes non financiers et financiers des secteurs et sous-secteurs institutionnels pour le même exercice, le tableau des comptes économiques intégrés (TCEI) et le tableau des opérations financières (TOF)». Il en ressort ainsi que les sociétés financières et non financières créent 42,1 % de la richesse nationale et disposent de 14% du revenu national brut disponible. De leur côté, les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) produisent 30,3% de la valeur ajoutée totale et disposent de 64,3% du revenu national brut disponible, avec un pouvoir d’achat en amélioration de 1,5% dans un contexte de maîtrise d’inflation. Concernant l’épargne, le HCP affirme que les sociétés financières et non financières contribuent pour 51,2 % à l’épargne nationale alors que les ménages et les ISBLSM réalisent 35,3%. S’agissant de l’investissement, la même source avance que les sociétés financières et non financières contribuent pour 56,1 % de la formation brute du capital fixe (FBCF) tandis que les ménages et les ISBLSM réalisent 28,4 % de la FBCF nationale.

Contribution au PIB

Alors qu’en 2015, l’économie nationale a enregistré un Produit intérieur brut (PIB) en valeur de 982,2 milliards DH, les dernières statistiques du HCP donnent une idée plus précise sur la contribution des secteurs institutionnels au PIB et au RNDB. «Les sociétés financières et non financières continuent d’être le premier producteur de la richesse nationale malgré un léger recul de leur contribution au PIB. Elles ont contribué pour 42,1% du PIB en 2015 au lieu de 43% en 2014. La contribution des ménages et des ISBLSM au PIB s’est accrue de 0,3 point pour atteindre 30,3% en 2015. En revanche, celle du secteur des administrations publiques est en baisse, passant de 16,7% du PIB en 2014 à 15,9% en 2015», expliquent les responsables du Haut-Commissariat au Plan. Par ailleurs, il faut préciser que le Revenu national brut disponible (RNBD) a atteint 1.039,7 milliards DH en 2015 au lieu de 985,9 milliards en 2014, en hausse de 5,5%. «Cette amélioration est due à une nette augmentation de 18 ,1% du revenu brut disponible des sociétés (financières et non financières) et d’un accroissement de 4,2% et de 2% des revenus disponibles des ménages et des administrations publiques respectivement», poursuit la même source. Dans un autre registre, le HCP annonce que la rémunération des salaires constitue le premier poste du revenu disponible brut (RDB) des ménages avec 47,4%, suivie du revenu mixte (y compris l’excédent brut du service de logement) avec 42%. Par habitant, le revenu disponible des ménages est en hausse de 3% au lieu de 0,5% en 2014. Il a atteint 19.285 DH en 2015 au lieu de 18.721 DH en 2014. «Avec l’accroissement plus rapide du revenu des ménages (4,2%), le taux d’épargne des ménages a gagné 1,5 point, pour atteindre 14,4 % en 2015 au lieu de 12,9 % en 2014», conclut le HCP.

Financement de la nation

Globalement, le besoin de financement de la nation, qui représente le solde des opérations économiques avec l’extérieur, a été de 18,9 milliards DH en 2015 au lieu de 53,3 milliards DH en 2014, en baisse de 64,4%.

Il a représenté ainsi 2% du PIB au lieu de 6% une année auparavant. La baisse du besoin de financement de la nation est due principalement à une nette amélioration de la capacité de financement des ménages (y compris les ISBLSM), passant de 6,2 milliards DH en 2014 à 16,6 milliards en 2015 et des sociétés financières de 12 milliards DH à 15,4 milliards, ainsi qu’à la baisse du besoin de financement des sociétés non financières de 64,8 milliards DH en 2014 à 40,1 milliards en 2015.

Le besoin de financement des Administrations publiques, en revanche, s’est accru de 4,1 milliards DH entre 2014 et 2015.

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Structure de la FBCF

La formation brute de capital fixe (FBCF) est de 281,5 milliards DH en 2015, en augmentation de 2,7% par rapport à 2014. Sa répartition par secteur institutionnel montre que la contribution des sociétés (financières et non financières) est restée stable aux alentours de 56% durant ces deux dernières années, celle des administrations publiques a connu une légère amélioration de 0,5 point (15,5% au lieu de 15%), alors que celle des ménages a régressé de 0,5 point (28,4% au lieu de 28,9% en 2014).

L’épargne nationale, de son côté, s’est située à 278 milliards DH en 2015 au lieu de 243,9 milliards en 2014, en amélioration de 14% au lieu de 0,7% en 2014. Sa répartition par secteur institutionnel montre que les sociétés financières et non financières y contribuent pour 51,2%, suivies des ménages pour 35,3% et les administrations publiques pour 13,5%.

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