Economie

La BCP à la pointe de la technologie

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C’est dans une ruelle plutôt calme, à Casablanca, que la Banque centrale populaire a choisi d’implanter sa division des systèmes d’information. Un immeuble simple, loin du siège central et sans aucune indication visuelle permettant de reconnaître la BCP. Sécurité oblige. C’est à travers ce centre que transitent toutes les opérations informatiques de cette banque aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. « On ouvrant nos portes secrètes, nous voulons dire que nous n’avons rien à cacher et que nous voulons même faire des jaloux !», lance Mohamed Belqziz, directeur général adjoint chargé du pôle Organisation et systèmes d’information.
Car il s’agit bel et bien de «portes secrètes», puisque ce centre est hautement sécurisé. «Notre système d’information, qui est le cœur du métier, est à la pointe de la technologie. Nous avons des équipements de dernière génération», ajoute-t-il. En effet, ce centre vient de se doter d’une nouvelle solution permettant ainsi à la banque d’être «précurseur dans divers domaines, dont le lancement des premières cartes à puce au Maroc».  Il s’agit de la solution «Back Up» qui permet d’assurer la continuité des activités en cas de sinistre (coupure d’électricité, panne technique, incendie, inondations, mouvements sociaux…).
«Toutes les données sont sauvegardées en temps réel. Le Groupe Banques populaires a défini des listes de procédures de sauvegarde d’informations, incluant tous les traitements effectués en ligne. Les données sont répliquées dans un centre opérationnel, installé dans un site différent, afin d’assurer la poursuite des activités même en cas de destruction totale», précise Hassan Debbagh, chef de la division des systèmes d’information.     
La technologie est un outil de travail pour cette banque qui a cumulé 155.981.217 transactions au cours de l’année dernière. « Ce centre basé à Casablanca a comme fonction principale la gestion du patrimoine tangible et intangible. Il a quatre composantes essentielles : la salle blanche, un atelier de para-informatique, une bandothèque et une salle d’administration», note M. Debbagh. La salle blanche, appelée ainsi à cause de sa couleur, est la mieux gardée. Au sous-sol, l’accès à cette salle, entourée de matériaux robustes lui permettant de résister à divers incidents, est réservé à quelques personnes. C’est là que la BCP a posé ses ordinateurs et autres joyaux informatiques qui traitent l’ensemble de ses opérations bancaires.
Ce centre est également au cœur de ses 21 centres informatiques basés dans différentes régions du Royaume. Doté de deux groupes électrogènes, ce centre compte 206 collaborateurs dont 145 ingénieurs. Pour la BCP, l’élément humain est primordial, c’est pour cela qu’elle organise continuellement des formations pour son personnel.

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