Economie

La déclaration de principe de Ghellab

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C’est officiel. La dernière réunion du Comité national de la sûreté des ports et du transport maritime a été l’occasion de déclarer la conformité des installations portuaires et des navires marocains aux dispositions du code ISPS et de les notifier aux instances internationales, opération qui a pris fin le 31 août dernier, précise un communiqué du ministère des Transports et d’Equipement.
Nos ports sont-ils pour autant conformes aux dispositions dudit code ? Pas tout à fait. D’ailleurs, le ministre lui même a appelé, lors de cette réunion, « l’ensemble des opérateurs du secteur de la Marine marchande à faire preuve de rigueur dans l’application des nouvelles dispositions du code international relatif à la sûreté des navires et installations portuaires (ISPS) ».
Et d’ajouter que « le travail ne s’achève pas avec la déclaration de conformité des ports et des navires au code ISPS et l’octroi aux ports marocains de certificats conformes ». Soulignant à cet égard « l’impératif d’assurer un suivi permanent et une évaluation continue ». En gros, on est plus dans un processus de mise en conformité que dans une conformité effective.
Cette nuance est également d’ordre technique. Car les dispositions du code ISPS permettent bien aux gouvernements d’émettre des déclarations de conformité, en attendant la mise en oeuvre complète dudit code.
Dans ce sens, le ministre a souligné la nécessité « d’appliquer les nouveaux plans de sûreté pour ce qui est de l’accès aux infrastructures portuaires », soulignant que « leur accès n’est permis qu’en cas de force majeure, dans l’attente de trouver des cartes de procédures unifiées, d’adopter des mesures claires et d’oeuvrer en vue de réduire le délai de l’achat des équipements de sûreté demandés». Sur le terrain, plusieurs actions ont été entreprises. Ces dernières concernent l’étanchéité des zones restreintes qui constituent les interfaces entre les ports et les navires, l’efficacité dans le contrôle des accès aux installations portuaires et la séparation des activités dans les ports. Ainsi, les activités commerciales et celles liées à la pêche sont opérées dans des terminaux spécialisés.
En outre, il y a eu réalisation de plus de 5.400 mètres linéaires de murs de clôture et/ou de séparation, ainsi que d’un ensemble de guérites et de barrières mobiles, le tout pour un investissement de plus de 10 millions de dirhams.
Pour renforcer la sécurité des ports, 420 policiers supplémentaires ont été affecté, dont 200 pour le seul port de Casablanca. En ce qui concerne les équipements, un programme a été défini pour équiper tous les ports marocains de commerce par le système AIS d’identification automatique des navires et le système VTS de gestion de trafic des navires ou de radars ARPA. Ce programme prévoit également l’équipement des ports, de scanners pour bagages à main, de portiques pour passagers, de détecteurs portatifs de métaux, de scanners pour le contrôle des conteneurs et des camions TIR.
Ces équipements, dont les délais d’installation sont fixés entre décembre 2004 et mars 2005, ont nécessité un investissement avoisinant les 190 millions de DH.

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