Economie

La genèse d’Eurolux

Farid Cherrat et Hassan Alami. Ce sont ces deux hommes qui ont eu l’idée à la fin des années 80 de donner naissance à l’enseigne Eurolux. Si le premier était prédisposé à faire ce genre de métier, rien ne prédestinait M. Alami à faire du luminaire son créneau.
Après avoir obtenu son diplôme de troisième cycle en droit d’une Faculté française, Hassan Alami a intégré peu de temps après un cabinet français pour exercer son activité de juriste. Tout ce qu’il y a de plus normal. Il a suffi qu’il rentre au pays en 1987 pour changer catégoriquement de métier et se consacrer à l’éclairage. « Ma rencontre avec M. Cherrat a eu un impact décisif sur ma vie professionnelle. Elle a marqué un tournant dans ma façon de voir ma profession d’avenir », explique l’ex-juriste.
M. Cherrat travaillait à l’époque dans le domaine de l’électroménager et de l’électricité pour le compte de l’entreprise de son père (Etablissement Cherrat). « J’ai fait des études en économie à la faculté de Casablanca et j’ai intégré sans la moindre hésitation l’affaire de la famille », se rappelle-t-il. « Pendant cette période, j’ai appris beaucoup de choses sur le monde du travail. Mon père était là pour me guider, m’apprendre à faire un vrai métier », ajoute-t-il.
En dépit de tout cela, il voulait lancer sa propre affaire. « Je ne voulais pas couper le cordon ombilical avec l’activité de mes prédécesseurs. Je voulais m’investir dans une profession un peu proche de celle de mes parents sans pour autant renier ma propre perception de la vie professionnelle.
En d’autres termes, cela voulait dire me spécialiser dans un créneau peu puisé au Maroc, explique-t-il ses raisons d’antan. Quoi de mieux que l’éclairage surtout à une période où le marché ne comptait qu’un seul opérateur, Camuzet en l’occurrence.
En 1988, Eurolux est devenue opérationnelle. « A côté de notre propre apport, nous avons eu recours à une banque de la place. Elle n’a pas tardé à nous débloquer les fonds, vu les bonnes perspectives que promettait notre projet ».
Le franc succès qu’a connu l’entreprise, après 10 ans d’activité, met l’eau à la bouche des deux fondateurs. Ils sont actuellement en train d’étudier un projet de création d’une deuxième entreprise spécialisée dans le mobilier. Ils préfèrent garder les détails en attendant d’y voir plus clair.

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