Economie

La nouvelle stratégie d’IBM Maroc


ALM : IBM vient d’adopter une nouvelle stratégie baptisée «e-business on demand». De quoi s’agit-il  au juste?
Amine Echcherki : La nouvelle vision d’IBM est rendue publique avec la révélation du contenu de la stratégie «e-business on demand» pour fil conducteur d’encourager l’adaptabilité des systèmes d’information aux changements de l’environnement. Cette adaptation concerne aussi bien les structures des coûts que les processus. L’objectif est d’encourager davantage les entreprises à se concentrer au cœur de leur métier et se différencier par rapport à leurs concurrents plutôt que par les activités et les ressources. Cette nouvelle stratégie répond aussi à une préoccupation des entreprises en matière de la continuité opérationnelle. Autrement dit, l’enjeu est de faciliter aux sociétés l’usage des TIC en fonction de l’évolution de leurs chiffres d’affaires.

Quels sont les faits marquants de votre activité pour l’année 2002-2003 ?
Malgré la morosité du marché, nous avons réussi à réaliser une croissance de notre chiffre d’affaires à hauteur de 15 % et le renforcement de notre part de marché notamment sur le segment d’Unix. IBM a pu décrocher beaucoup de projets notamment dans cinq directions du ministère des Finances pour le déploiement de solutions sous Unix (la Douane, direction du budget, PPR et la Trésorerie générale).
Nous avons également consolidé notre présence sur le marché des solutions ERP (Entreprise Ressource planning ). A cet égard, nous avons décroché le marché de SAP/CMH (20 millions de DH) ainsi que celui relatif au déploiement de la solution de ressources humaines chez IAM (30 millions de DH).
Pour l’activité « services », IBM a voulu racheter des sociétés locales à fort potentiel, mais malheureusement nous n’avons pas trouvé d’entreprises intéressantes et sans risque.
Pour l’année 2004, nous projetons focaliser notre forcing sur le secteur bancaire  et la distribution, tout en consolidant notre position au niveau de l’administration.

IBM se positionne sur le marché international avec force sur les solutions de l’open source notamment Linux. Quelle est l’approche au Maroc ?
Je pense que le choix de l’open source est une tendance irréversible au niveau de développement des systèmes d’information au monde. Certains organismes publics marocains ont déjà opté pour Linux, d’autres sont en train d’y étudier la faisabilité de déploiement. Mais je suis convaincu, que le développement de solutions basées sur l’open source dynamisera le marché informatique et l’aidera à sortir de la situation de monopole préjudiciable.

M. Mossadeq a mis en œuvre un planning pour le développement de l’administration électronique. Qu’est-ce que vous pensez de ce chantier ?
En toute franchise, il est temps de passer à l’action. Plusieurs séminaires et colloques ont été organisés pour vanter les mérites du e-governement. Or, ce qu’il faut, c’est agir et concrétiser les vœux. La réalisation des projets d’administration en ligne est tributaire de la mise à niveau, voire même la refonte des mécanismes de fonctionnement de l’administration. C’est d’abord,un chantier en management de ressources humaines avant d’être technologique.

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