En dépit de fortes critiques de l’opposition, menées en particulier par les représentants locaux du PJD, le maire de Tanger, Fouad El Omari, a réussi, mardi 17 mars, à faire passer le compte administratif pour l’exercice budgétaire 2014, et ce, lors de la dernière session ordinaire du conseil de la ville.
L’examen de ce premier point, inscrit à l’ordre du jour de cette session, a été adopté par 45 voix pour et 17 contre. Alors que celui de la programmation de l’excédent budgétaire 2014 a été reporté à la prochaine session ordinaire du mois d’avril. Et en se basant sur les données communiquées et relatives au compte administratif, le conseil communal de Tanger a enregistré, pendant l’année précédente, une hausse de 11% des recettes par rapport à celles réalisées en 2013.
Il en résulte une nette évolution de 38,37% de l’ensemble de ces recettes globales de la mairie, et ce, pendant la période allant de 2010 à 2014. Selon M. El Omari, ce présent document a montré des résultats satisfaisants qui viennent s’ajouter à d’autres obtenus au cours de ces dernières années. Ce qui «reflète le grand dynamisme que connaissent pratiquement tous les secteurs à Tanger», a-t-il indiqué, faisant remarquer que la commune ambitionne de conserver le même élan pour «atteindre plus d’un milliard de dirhams à l’horizon 2017».
Il est à noter que les ressources transférées sous forme d’impôts accaparent la part de 20%, contre 58% réalisées en termes de ressources propres. Les élus ont convenu ainsi de la nécessité de renforcer «les mécanismes de recouvrement d’impôts» afin de mieux renflouer la caisse de la commune. D’autant que le reste à recouvrer en matière de ressources propres est de 16% du montant total de recouvrement. Vu que «de grands efforts ont été entrepris, dans ce contexte, permettant le recouvrement, en 2014, de 60 millions de dirhams d’impôts sur les terrains non bâtis et la somme de 65 millions de dirhams en 2011», a tenu à rappeler la commission chargée de ce rapport au sein du conseil communal de Tanger.
Quant à la ventilation des dépenses au titre de l’année 2014, celles relatives à la gestion se sont élevées à quelque 537 millions de dirhams, atteignant en conséquence une part de 83,3% du
montant prévisionnel consacré à ce volet. Alors que la masse salariale ne représente que plus de 25% du budget de la mairie de Tanger. «C’est l’une des masses salariales les moins élevées
par rapport aux autres collectivités locales», a souligné M. El Omari.