Deux secteurs accaparent des projets-pilotes ciblés par la JICA au Maroc, la valorisation et la technologie des produits de la mer et le secteur de l’éducation en milieu rural, écrit M. Tsujioka dans le dernier bulletin d’information de la JICA.
Pour illustrer l’action de coopération menée par l’Agence japonaise au Maroc, M. Tsujioka revient sur la construction du projet Censation et de technologie des produits de la mer (CSVTPM), inauguré en février dernier par SM le Roi Mohammed VI, dans la région d’Agadir.
Ce projet a été réalisé avec l’aide financière non remboursable du Japon, et dont la construction a nécessité une enveloppe budgétaire de 100 millions de dhs (environ 1,121 milliard de yens).
Le CSVTPM, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement d’un partenariat qualitativement durable avec l’Office national des pêches (ONP), est le premier du genre en Afrique. Il est appelé à jouer le rôle déterminant dans le renforcement des capacités régionale et nationale en matière de recherche et de développement maritimes, écrit-t-il.
Cette structure a également pour mission de mener des actions de recherche au bénéfice d’industriels et les aider à faire face aux impératifs de développement et de mise à niveau et d’entreprendre des études et des recherches dans le domaine de la transformation et la valorisation des produits de la mer, en concertation avec les opérateurs industriels du secteur des pêches maritimes.
Selon le Bulletin d’information de la JICA, le centre est destiné aussi à créer des produits plus élaborés pour l’augmentation de la valeur ajoutée des produits halieutiques, et à optimiser la performance des systèmes d’analyse et de contrôle des produits de la mer ainsi que l’anticipation sur les innovations technologiques.